L’assurance de M. Lagarde donne des ailes à l’euro

Rien n’était attendu de la part de la BCE ce mois-ci et rien n’a été annoncé, sinon le maintien des programmes de rachats d’actifs déjà existants. Pour autant, contrairement à sa précédente conférence du 4 juin, la présidente, C. Lagarde, avait plutôt de bonnes nouvelles à apporter.

 

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En France, les largesses du gouvernement portent leur fruits dans l’automobile

En zone euro, les immatriculations automobiles ont progressé de près de 200 000 unités entre mai et juin. À 680 000, celles-ci ont cependant tout juste renoué avec leurs plus bas niveaux de janvier 2013, encore loin de leur moyenne de 2018-2019, autour de 930 000.

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Poussive reprise chinoise

L’image d’une reprise « en aile d’oiseau » proposée par le gouverneur de la Banque de France la semaine dernière est, à ce stade, la plus proche de ce que suggèrent les indicateurs de nombreux pays de ces derniers jours. Un détail d’importance, cependant, comme illustré par la plupart des données chinoises du mois de juin publiées ce matin, le replat de l’aile d’oiseau semble déjà se profiler, ce qui est incontestablement plus précoce que le scénario proposé par M. Villeroy de Galhau. En cause, sans aucun doute, les difficultés à éradiquer l’épidémie de Covid-19 qui pèsent tout à la fois sur l’activité exportatrice et sur la demande domestique chinoise, laquelle répond bien mollement aux mesures de soutien du gouvernement.

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Omnipotence des banques centrales, capitalisme financier et capital productif

A l’heure où le pire de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus semble dépassé, les incertitudes sur « l’Après » restent considérables. L’onde de choc provoquée par les mesures de prévention sanitaire a créé des dégâts majeurs et rendu plus menaçantes les faiblesses préalablement existantes de l’économie mondiale. Pour parer aux risques extrêmes, gouvernements et banques centrales ont usé de moyens exceptionnels dans des proportions souvent inédites, avec un effet incontestablement salvateur à court terme. Cependant, ces réactions ne suffiront vraisemblablement pas à remettre en bon ordre de marche la situation économique mondiale, comme le soulignent d’ailleurs, les projections des grandes institutions internationales et des banques centrales. Face à l’envolée de la dette des États et des entreprises consécutive à cette nouvelle crise, un point fait néanmoins consensus : les banques centrales poursuivront, pour longtemps encore, leurs politiques quantitatives.

Cette évidence justifie à bien des égards le retour de l’optimisme sur les places financières. Les conséquences de ces pratiques monétaires sont, toutefois, assez largement inconnues sur le long terme. Censées faciliter le financement des économies et, idéalement donc, l’investissement productif qui serait nécessaire à l’amélioration du socle structurel de la croissance, elles ont échoué jusqu’alors et l’explosion des liquidités qui se profile ne semble pas avoir beaucoup plus de chances de succès en la matière. Plus encore, leur effet stimulant sur les prix des actifs finit par détourner le capital de la sphère économique au lieu de l’enrichir, ce qui alimente un puissant mécanisme de montée des inégalités.

Rompre cette mécanique ne pourra venir des banques centrales mais d’initiatives politiques de très grande envergure. Malgré le moyens exceptionnels déployés ces dernières semaines, nous n’y sommes pas encore.

 

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Selon les PMI, la France a renoué avec la croissance en juin, pas l’Allemagne

La reprise de l’activité se confirme un peu partout à en juger par les premiers résultats des enquêtes PMI publiées ce matin. Mais la situation sur le front de la demande reste très fragile et peu porteuse, notamment à l’exportation. Cette situation entraîne de grands écarts selon les pays. Au Japon et en Allemagne, la reprise est incontestablement plus lourde qu’en France, seule économie à avoir renoué, à ce stade, avec la croissance, à en juger par le PMI composite remonté à 51,3 contre 45,8 Outre Rhin et 37,9 au Japon.

 

 

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ZEW : les analystes allemands en pleine illusion reflationniste. Le DAX suit…

On comprend mieux ce que fait le DAX, ainsi que la plupart des indices boursiers européens, à la lecture des résultats de l’enquête ZEW auprès des analystes financiers. Sans surprise ce dernier regagne davantage de terrain avec une remontée des conditions courantes en phase avec le frémissement de la croissance économique en Allemagne. Plus époustouflante est cependant la grande confiance dont font part les analystes sur les perspectives ce mois-ci, avec un indicateur en hausse de 12 points à un plus haut niveau depuis 2006, peu ou prou sur ses plus hauts cycliques. A y regarder de plus près, c’est bel et bien un scénario de reprise en V reflationniste qu’envisagent les analystes ; de quoi largement expliquer l’euphorie sur le DAX qui semble bien partie pour durer quelques semaines supplémentaires. On s’interrogera plus tard sur le débouclage à moyen terme de ces dichotomies extrêmes entre le diagnostic économique et les marchés…

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