En avril, notre BMG retombe en zone neutre, à 0, après 0,4 en mars, révisé en hausse d’un dixième. Les indicateurs les plus avancés, consommation et climat des affaires, sont également les plus dégradés, tandis que l’investissement et le commerce extérieur se maintiennent en zone positive. Sans surprise, les Etats-Unis, victimes des conséquences de la guerre commerciale qu’ils ont déclarée, ferment la marche des régions sous revue. Ce ralentissement de l’activité coïncide avec une forte baisse de notre baromètre d’inflation, à -0,8 après -0,3.
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Baromètre Macroéconomique Global mensuel
BMG mars 2025 – Dommage…ça commençait à s’améliorer
En mars, notre BMG revenait en zone légèrement positive pour la première fois depuis octobre, à 0,3 après 0,2 (inchangé) en février. Les momenta des composantes du baromètre de mars étaient plutôt bien orientés, à l’exception de l’investissement. Les Etats-Unis restaient le seul pays à la limite du territoire négatif. Ailleurs, en partie du fait d’une amélioration des débouchés américains en prévention des hausses de droits de douanes mais aussi des initiatives européennes, les indicateurs composites restaient bien orientés. Notre baromètre de l’inflation se repliait quant à lui, à -0,4, toujours en territoire négatif. Mais tout ceci c’était en mars. Depuis il y a eu le 2 avril….
BMG février 2025 – Avec les compliments de la Maison Blanche !
Toujours en zone neutre, notre BMG regagne un peu de terrain, à 0,2 en février après 0 en janvier. Une fois n’est pas coutume, ce rebond ne vient pas des Etats-Unis mais de la Chine, du Japon et de la zone euro. Si les indices des climats des affaires et des exportations restent bien orientés, la consommation et l’investissement persistent en zone respectivement négative et neutre, avec à la clé, d’importants changements dans le positionnement relatif des régions. Notre baromètre d’inflation enregistre son deuxième mois en territoire neutre, à -0,2.
BMG janvier 2025 – La désinflation tire-t-elle à sa fin ?
Notre BMG continue de fluctuer autour de la zone neutre, pour s’établir à 0 en janvier, après révision en hausse de deux dixièmes, à 0,2, en décembre 2024. Quand bien même les climats des affaires et le commerce extérieur sont bien orientés, le contexte se dégrade sur le front de la consommation. Surtout, notre baromètre d’inflation témoigne d’un potentiel changement de tendance, avec un retour en zone neutre, à -0,1, son plus haut niveau depuis presque deux ans.
BMG décembre 2024 – Beaucoup de bruit pour bien peu
Un mois avec, un mois sans, notre baromètre économique global (BMG) fait du sur place à zéro en décembre, légèrement supérieur à celui de novembre mais inférieur à celui d’octobre… Les évolutions hautement erratiques continuent de caractériser nos derniers relevés sur la conjoncture des principaux pays au monde, qui manque cruellement de direction. Toujours négatif, notre baromètre de l’inflation stationne mais semble sur le point de dépasser son point bas.
L’inflation allemande n’est pas là où l’attendait Mme Lagarde, la France en pâtit
A 2,6 % en décembre, l’inflation allemande s’est accélérée de quatre dixièmes par rapport à novembre et d’un point par rapport à son point bas de septembre. Publiée la semaine dernière, l’inflation espagnole avait fait le même parcours, de 2,4 % à 2,8 % entre novembre et décembre.Dans les deux cas, ces accélérations sont en partie imputables à des effets de base énergétiques, néanmoins, amplifiés par :
– une légère hausse mensuelle des cours du pétrole et du gaz, qui semblent bien partis pour gagner plus de terrain en janvier, à laquelle il faut ajouter le retour récent de l’inflation alimentaire.
– Une inflation sous-jacente en hausse d’un dixième en Allemagne, à 3,1 %, et de deux dixièmes en Espagne, à 2,6%.
Ces nouvelles contrarient un peu plus les prévisions du consensus sur les marges de baisses des taux de la BCE, déjà entamées par le revirement de la Fed et la chute de l’euro. Elles réduisent, également, les perspectives de pouvoir d’achat des ménages et le potentiel de reprise d’une économie européenne languissante. Elles pourraient bien, aussi, compliquer un peu plus la situation budgétaire française, laquelle doit faire face à une remontée substantielle des taux d’intérêt depuis le début décembre…
BMG novembre 2024 – La conjoncture mondiale ne tient qu’à un fil
Notre BMG s’établit à -0,1 en novembre, après 0,2 en octobre, inchangé par rapport à la première estimation. Le résultat aurait été bien plus négatif sans le commerce extérieur, seule composante en zone très positive, au vu de la dégradation d’ampleur sur tous les autres fronts: climat des affaires et production industrielle, consommation et investissement, tous en territoire négatif. A rebours des mois précédents, l’Asie maintient le baromètre à flot, face à la détérioration américaine, européenne et, surtout, britannique. Notre baromètre de l’inflation persiste en territoire négatif, à -0,5.
BMG octobre 2024 – Dans l’épaisseur du trait, toujours…
Notre baromètre continue de fluctuer autour de 0 et s’établit en octobre à 0,2, après -0,3 en septembre. Toutes ses composantes regagnent un peu de terrain, en zone positive pour les climats des affaires, la consommation et les exportations, en territoire neutre pour l’investissement. La hiérarchie des pays reste inchangée, les Etats-Unis en pole position et la Chine bonne dernière, quoiqu’en un peu meilleure posture qu’en septembre. Notre baromètre de l’inflation stagne en terrain négatif, à -0,5 après -0,4, malgré sa remontée en Asie.