Industrie franco-allemande : recherche désespérément éléments de réconfort…

On avait l’espoir d’un léger rebond de l’activité industrielle en fin d’année dernière, las ! en novembre, la production industrielle s’est contractée de 0,4 % en France et de 0,2 % en Allemagne. Des pertes somme toute minimes mais des pertes toujours, témoins d’une situation encore très déprimée en dépit d’un léger mieux du côté automobile. Les données de consommation sont un peu meilleures, en hausse de 0,8 % pour les achats des ménages français et de 0,6 % pour les ventes de détail hors automobiles en Allemagne. Mais face à l’inertie de la production, ce sont les importations qui en retirent les plus grands bénéfices ! Le tout reste donc assurément médiocre. Il faut espérer que les services aient soutenus un peu plus vigoureusement la croissance du PIB du dernier trimestre avant d’avoir été rattrapés par la nouvelle vague d’épidémie. Tout ceci n’est assurément pas de meilleur augure.

 

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En France, les largesses du gouvernement portent leur fruits dans l’automobile

En zone euro, les immatriculations automobiles ont progressé de près de 200 000 unités entre mai et juin. À 680 000, celles-ci ont cependant tout juste renoué avec leurs plus bas niveaux de janvier 2013, encore loin de leur moyenne de 2018-2019, autour de 930 000.

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Production allemande : creuse encore !

Mais où sont passées les (rares) nouvelles encourageantes de ces dernières semaines ? Pas dans la production industrielle en tout cas ! Comme préfiguré par les chiffres des commandes d’hier, la production industrielle allemande a poursuivi son déclin en octobre avec une baisse de 1,7 % sur un mois et de 5,3 % sur un an ; elle retrouve ainsi son niveau de la fin 2015. Le diagnostic n’est pas meilleur pour le seul secteur manufacturier, en recul de 1,6 % par rapport au mois de septembre, durant lequel elle s’était déjà contractée de 1,4 %, et de 6,2 % sur un an. Le secteur de la construction qui avait représenté un gros soutien à l’activité en début d’année continue également à perdre du terrain, avec un repli de 2,8 % après son sursaut passager en septembre.

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Après le point bas, scénario en ‘L’, ‘V’ ou ‘W’ ? La réponse n’est pas dans les PMI

La confirmation d’un point bas de la conjoncture industrielle mondiale offerte par les PMI manufacturiers du mois de novembre a redonné confiance à la communauté des économistes ces derniers jours. Particulièrement suivies, ces enquêtes ont également une influence décisive sur les marchés financiers et sont capables de faire la pluie et le beau-temps sur les indices boursiers et, bien que de manière moins systématique, sur les marchés de taux d’intérêt. L’interprétation de ces enquêtes est, malgré tout, souvent discutable ou remise en cause par la réalité des tendances économiques qu’elles sont censées préfigurer et les erreurs ou excès d’interprétation ne sont pas rares. Où en est-on aujourd’hui et que pouvons-nous déduire de l’amélioration de ces indicateurs ?

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