La confiance renvoyée par l’IFO et l’INSEE est nécessaire mais sera-t-elle suffisante ?

On entend souvent dire que la croissance économique est avant tout une question de confiance. La période qui s’ouvre devrait nous offrir une bonne occasion de tester ce dicton. Dans la foulée des PMI, les indicateurs nationaux de climat des affaires s’améliorent nettement, en effet, des deux côtés du Rhin ce mois-ci. L’indice composite de l’INSEE gagne 5 points pour s’établir à 113, son plus haut niveau depuis 2007, tandis que son corollaire allemand augmente de deux points et demi, à 101,8. De fait, la réouverture de l’économie des deux derniers mois a déclenché, outre un regain d’activité immédiat dans les services, une nette embellie des perspectives des entreprises.

Reste que les professionnels de l’industrie nous avaient déjà promis des lendemains enchanteurs qui, pour l’instant, ne sont pas au rendez-vous ; espérons que la perspicacité des chefs d’entreprises du tertiaire soit un peu mieux aiguisée face à un environnement de prix assez largement contrariant.

 

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Le climat des affaires de l’INSEE, un très bon cru, à consommer avec modération

L’indicateur de climat des affaires de l’INSEE affiche un retour remarqué au-dessus de sa moyenne de long terme (100) en mai, à 108, un plus haut depuis 3 ans. Sa hausse par rapport à avril est la deuxième plus forte depuis 1977, après celle de juin 2020. Sectoriellement, le climat des affaires continue de gagner du terrain dans l’industrie, à 107 après 104 mais c’est, surtout, l’envolée de la confiance dans les services et le commerce de détail/réparation automobile, qui impressionne avec des gains de respectivement 15 et 17 points, tous deux à 107 également. Tous les secteurs du tertiaire affichent une hausse, tantôt contenue, tantôt exceptionnelle, comme dans l’hôtellerie, où l’indice passe de 74 à 114. Le constat est plus nuancé dans l’industrie où le climat des affaires perd deux points dans les biens d’équipement, bien qu’à un niveau élevé de 112 tandis qu’il stagne à 80 points dans les « autres matériels de transports », aéronautique principalement. L’assouplissement des contraintes sanitaires porte donc ses fruits du côté des professionnels. Il faudra maintenant que les consommateurs suivent. Il y a plus d’interrogations sur ce dernier point.

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Climat des affaires INSEE : mauvais dans l’absolu, pas si mal pour un confinement

Les conséquences économiques des restrictions sanitaires font, comme attendu, reculer le climat des affaires français en avril, mais de seulement 1,5 point, à 95. On est bien loin des -40 points d’avril 2020 et des -10 points de novembre dernier. La baisse de 2 points de l’indicateur des services est la principale cause de l’affaissement du composite. Difficile, là aussi, d’espérer mieux, malgré des niveaux que l’on aurait jugé désastreux il y a encore deux ans. C’est en réalité surtout le retour de la composante manufacturière, à 104, au-dessus de sa moyenne de long terme et au plus haut depuis près de 2 ans, qui semble particulièrement encourageant…ou pas, selon qu’il reflète surtout une véritable embellie ou est amplifié par des effets de base.

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Les ménages européens entrevoient le bout du tunnel, dans l’indécision

Les indicateurs de confiance des ménages, publiés aujourd’hui par l’INSEE pour la France et la Commission européenne pour l’ensemble de l’UE illustrent dans l’ensemble une progression encourageante. Si ces indicateurs ont pu, dans le passé, paraitre moins fiables que le climat des affaires pour l’étude de la conjoncture, en raison notamment d’une plus grande perméabilité aux événements d’ordre sociaux ou politiques, ils offrent aujourd’hui l’avantage d’être beaucoup moins sujets à l’influence des effets de base qui, à l’inverse, affectent grandement le sentiment des entreprises ; les ménages ne raisonnent pas par rapport au même mois de l’année passée, en effet ! Le rebond des enquêtes auprès des consommateurs, de l’ordre de 4 points en zone euro, valide donc une amélioration généralisée de la situation conjoncturelle, laquelle tient cependant beaucoup à une amélioration de leur confiance en l’avenir. La confiance sera-t-elle suffisante alors que ces enquêtes ont été menées pour la plupart avant les durcissements récents des politiques sanitaires ?

 

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Déprime dans les services, espoir dans l’industrie, l’économie française piétine

L’indice de climat des affaires de l’INSEE recule d’un point, à 90, sous l’effet d’une baisse de 3 points de l’indicateur des services. Des chiffres qui reflètent toujours une situation sanitaire incertaine et l’impact des restrictions, rien de très nouveau de ce point de vue, donc, à ceci près que la place prépondérante du tertiaire dans l’économie française, plus importante notamment qu’en Allemagne, constitue un frein à la reprise. La situation est différente dans l’industrie, puisque, malgré un niveau toujours inférieur à sa moyenne de long terme, l’indicateur manufacturier poursuit son rattrapage et gagne un point, à un niveau proche de ceux d’avant crise, de 97. Reste que cette amélioration repose pour une bonne part sur des hypothèses très optimistes des industriels sur leur activité et leurs prix futurs. Mieux vaudrait pour cela que leurs commandes s’alignent sur ces attentes. Ce n’est pas encore le cas…

 

 

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La confiance des ménages allemands dévisse ; les perspectives industrielles suivent

La confiance vacille du côté des consommateurs, ce qui n’a rien de surprenant compte-tenu de la tournure du contexte sanitaire et des mesures de restriction qui l’accompagnent. Les données publiées ce matin montrent toutefois d’importants écarts de sentiment de part et d’autre du Rhin. Si les ménages français n’ont pas franchement le moral en ce début d’année, les Allemands ont carrément un coup de blues.

L’indicateur GfK y a décroché de 7,5 points, à -15, un niveau certes supérieur à son point bas de mai mais exceptionnellement faible au regard de son historique et en comparaison de l’évolution, somme toute très limitée, de l’indicateur INSEE en France. La chute de 36 points des perspectives d’achat, rigoureusement identique à celle observée entre mars et avril 2020, est à l’origine de ce mauvais résultat. Outre les effets de la crise sanitaire, il s’explique sans doute pour une bonne partie par la fin de la période de TVA réduite qui avait commencé en juillet et s’est terminée en décembre. Ceci préfigure une contraction vraisemblablement importante de la consommation au premier trimestre, qui a tout lieu de propulser le pays en récession.

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Après les PMI, de nouveaux warnings des services de l’INSEE et l’IFO

Les indicateurs français et allemands de climat des affaires poursuivent globalement leur amélioration en septembre, à l’image du composite de l’INSEE, qui reprend deux points, à 92, et de l’IFO qui en gagne un, à 93. Trois ombres, non négligeables, au tableau, néanmoins. La première concerne la lenteur du rattrapage, en comparaison des mois précédents. La deuxième est relative au caractère toujours très inégal de la reprise industrielle, très concentrée dans l’automobile et l’alimentaire. La troisième, à la fois prévisible mais véritablement préoccupante, vient du retournement des perspectives dans les services.

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INSEE, IFO et PMI : les politiques de soutien domestique payent mais ne suffisent pas

La publication de l’enquête INSEE a clôt ce matin la série des principaux indicateurs régionaux du climat des affaires entamée la semaine dernière avec les PMI. Les résultats sont assez dissonants entre ces différentes sources. Si les PMI ont largement déçu, avec de lourdes baisses dans l’industrie française et les services allemands, les enquêtes nationales ont, à l’inverse, plutôt agréablement surpris. L’IFO allemand a regagné un peu plus de terrain, grâce à une amélioration plus notable du sentiment sur les conditions courantes. En France, le climat des affaires ressort en progression de presque sept points, grâce notamment à un bond de 10,5 points de sa composante industrielle. Dès lors qui croire, les PMI, ou les enquêtes nationales ?

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