Marchés_américains : arguments haussiers versus inconfort fondamental

C’est chose faite, le 24 août, l’indice S&P500 américain a dépassé son précédent record historique du 26 janvier. Les réactions suscitées par ce nouvel exploit diffèrent assez sensiblement selon les observateurs. Alors que la grande majorité des investisseurs y voit la preuve d’une situation bien meilleure que redouté, supposant implicitement que les marchés ne se trompent jamais, d’autres, généralement plus sensibles aux messages de marchés obligataires, observent ces records comme une illustration de plus de la myopie des marchés boursiers dont ils redoutent les conséquences à terme pour l’équilibre financier. Comme toujours dans ces configurations, les deux points de vue sont difficilement réconciliables, correspondant à deux visions fondamentalement différentes des développements en cours que seules les évolutions futures permettront de départager à plus ou moins longue échéance. En attendant, le contexte en présence fait la part belle aux premiers, amenuisant par là-même leur capacité à entendre les arguments des seconds. Il faudra alors des éléments tangibles pour brouiller leurs convictions, cela pourrait prendre un certain temps.

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Une rentrée jonchée de peaux de bananes

L’été financier s’est finalement déroulé dans un climat de torpeur bienveillante, successivement entretenu par la promesse d’un accord commercial entre l’UE et les Etats-Unis début juillet, les bons résultats des sociétés, puis, récemment, l’espoir suscité par l’annonce d’une reprise du dialogue entre les Etats-Unis et la Chine. Couronné par de nouveaux records du Dow Jones et du S&P 500, l’ensemble a permis de ravaler les multiples sujets de crispations notamment occasionnés par la crise des pays émergents, dont le point culminant avec la crise turque autour du 15 août a fini par être relégué au rang de nervosité épidermique saisonnière -sans conséquence fondamentale, donc- permettant, y compris, aux marchés européens de se ressaisir en toute fin de période.

La rentrée pourrait être plus épique à en juger par la tournure de la conjoncture mondiale et le nombre de dossiers en suspens que les prochaines semaines verront rouvrir. Un retour à la réalité susceptible de prendre à contrepied nombre d’investisseurs récemment tentés d’imaginer que les records franchis par les indices américains ouvrent, de facto, la voie à un nouveau round de hausse des marchés mondiaux, européens tout particulièrement.

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BMG Juin 2018 – Après une pause en mai, notre baromètre reflanche en juin

Après une stabilisation en mai, notre baromètre d’activité global flanche à nouveau en juin sous l’effet d’un net repli de ses composantes climat des affaires/ production et consommation qu’expliquent pour l’essentiel la détérioration du momentum des statistiques américaines et, dans une moindre mesure, chinoises. Après plusieurs mois de hausse solide, notre indicateur d’inflation revient – sans doute temporairement- en zone de neutralité dans tous les pays sous revue en juin.

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BMG Mai 2018 – La correction conjoncturelle marque le pas, l’inflation accélère

En mai, notre baromètre global se redresse légèrement, bien qu’en territoire encore légèrement négatif pour le 4ème mois consécutif, à -0,1. Malgré du mieux à l’exportation, la nette dégradation de l’environnement à l’investissement et des indices de consommation toujours médiocres pèsent sur notre indice. Notre indicateur d’inflation, revisé en baisse en avril regrimpe à 0,8 en mai sous le coup d’une accélération généralisée, Chine excepté.

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Les marchés saluent les succès diplomatiques de D. Trump ! À moins que ce ne soit le rétropédalage des banquiers centraux…

C’est sans doute le propre d’un environnement dans lequel continuent à abonder les liquidités, les marchés sont résilients !

En dépit des déceptions économiques, mondiales, des menaces sur les perspectives de croissance provoquées par l’envolée des cours du pétrole et de la montée des risques géopolitiques sur la scène internationale, les marchés d’actions mondiaux ont repris des couleurs depuis le début du mois, avec, au cours des huit derniers jours, une progression de 3,5 % du S&P 500 américain, de 2,4 % pour l’indice MSCI monde et une poursuite sur leur lancée du CAC et du Footsie. Le contexte voudrait que l’on observe ce mouvement avec la plus grande circonspection mais le bon sens n’est pas toujours le meilleur conseiller en matière boursière, notamment en régime de QE. Lire la suite…

BMG Avril 2018 – Activité morose, inflation en hausse selon notre baromètre mensuel

Notre indicateur d’activité se stabilise en territoire légèrement négatif à -0,3 en avril, comme la plupart de ses composantes. Après plus d’un an de progression notre baromètre de l’investissement bascule également, à -0,2, sous l’effet d’une baisse générale, particulièrement forte en zone euro. Notre indicateur d’inflation se redresse nettement en avril après plusieurs mois de stabilité ou de repli, à 1,1, son plus haut niveau depuis novembre.

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BMG Mars 2018 – Notre baromètre global s’enfonce davantage en mars

Notre indicateur d’activité se dégrade davantage en mars, à -0,5 après un fort repli confirmé en février, à -0,4. L’environnement est moins négatif du côté de la production et du climat des affaires mais se détériore sur le front de la consommation et, plus encore, à l’exportation.

Coté investissement, le contexte devient moins porteur, notre indicateur synthétique retombant à zéro pour la première fois depuis mars 2017.

L’environnement sur le front de l’inflation se stabilise.

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BMG Février 2018 – Nos baromètres d’activité et d’inflation s’effondrent

Notre indicateur d’activité se dégrade et bascule en territoire négatif, à -0,4, en février. En cause, l’effritement conjoncturel de toutes les régions couvertes, Etats-Unis exceptés. Sauf l’investissement, toutes les composantes de notre baromètre enregistrent un repli plus ou moins marqué.

Notre indicateur d’inflation retombe, quant à lui, lourdement, à -0,3 après +1,1 en janvier, son plus bas niveau depuis mai 2017, sous l’effet notamment du repli des cours du pétrole.

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