L’IFO du même tonneau que les PMI

Le climat des affaires allemand s’améliore légèrement entre janvier et février.  L’indicateur composite de l’IFO passe de 90 à 92, avec une progression des perspectives de l’ordre de trois points, légèrement plus marquée que celle des conditions courantes, qui regagnent seulement un peu plus d’un point. Dans la lignée des PMI de vendredi, l’explication à cette hausse est à chercher du côté de l’industrie, les autres secteurs demeurant à la traine, malgré un très léger mieux. Comme dans le cas de Markit, ces chiffres interrogent. Le détail sectoriel de l’enquête IFO, publié demain, pourrait permettre d’y voir plus clair.

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Chute des ventes de détail allemandes avant même la hausse de la TVA

En décembre les ventes de détail allemandes ont chuté de près de 10 %. Il s’agit de la plus forte baisse mensuelle depuis plus de 60 ans. Les ventes de détail avaient rapidement récupéré de la crise du premier semestre grâce aux mesures de soutien gouvernemental, en particulier la baisse de la TVA de 19 % à 16 %. Fin novembre, elles affichaient une progression de 8 % sur un an, une exception par rapport aux autres indicateurs. Bien que la dégradation des conditions sanitaires laissât supposer un mois de décembre un peu moins bon, l’effet « TVA réduite » devait encore soutenir les achats de biens des ménages. C’est, au vu de ces chiffres, les effets de l’épidémie qui l’ont largement emporté, et les ventes de détail allemandes terminent l’année en recul de 1 % par rapport à décembre 2019.

 

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L’industrie a résisté au 2ème confinement de novembre, pas la consommation…

Les indicateurs français et allemands illustrent une rare dichotomie entre les tendances respectives de l’activité industrielle et celles de la consommation. Dans la lignée des indicateurs de commandes et de climat des affaires, plutôt cléments voire bons, la production manufacturière a cru de 1,2 % en novembre outre-Rhin et de 0,5 % dans l’Hexagone, quoique dans ce dernier cas les énergies aient fait reculer la production totale de 0,9 %. Premier enseignement, donc, le confinement a eu jusqu’à présent des effets limités sur l’industrie. Le constat n’est pas le même du côté des consommateurs. En France, les achats de biens des ménages ont chuté de 19 %, une contraction d’ampleur comparable à celles observées en mars puis en avril. En Allemagne, où les mesures de restriction ont été moindres, les consommateurs se sont rués sur les achats de biens pour profiter des dernières semaines de TVA à taux réduit. Les lendemains risquent fort de déchanter néanmoins avec le retour du taux normal de TVA en janvier et le durcissement des mesures de distanciation. En somme, il faudrait un miracle pour que la production parvienne à maintenir le cap positif de cet automne en ce début d’année.

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Envolée du PIB allemand au troisième trimestre, puis rechute ?

Après un très net rebond du PIB au troisième trimestre, attendu en hausse de 7,3 % en fin de semaine, l’activité allemande semble avoir résisté en octobre. Les résultats de l’enquête IFO sur la situation courante restent très bien orientés en effet, notamment soutenus par une vigoureuse hausse du sentiment industriel et un léger mieux dans le commerce de détail, qui permettent à l’indicateur de retournement conjoncturel de se maintenir en zone d’expansion. Les retours de l’enquête de ce matin sont nettement moins favorables s’agissant des mois à venir, avec, partout, une nette détérioration des perspectives, d’ores et déjà retombées en territoire légèrement négatif dans les services et à nouveau très faibles dans le commerce de détail. Manifestement la situation sanitaire pèse déjà sur le moral des professionnels allemands, lesquels risquent fort d’être confrontés à une nouvelle récession au quatrième trimestre.

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BCE et gouvernement allemand de nouveau à la rescousse. Sinon, tout va bien…

Nouvelle salve d’annonces pour sauver une situation économique que la BCE et les gouvernements observent sous un jour apparemment plus préoccupé que ne le font les marchés. La première augmente de 600 milliards l’enveloppe consacrée à son programme d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP) dont le montant initial était de 750 milliards. L’Allemagne de son côté rajoute 130 milliards d’euros aux 250 mds déjà mis sur la table, sans compter les 1 000 mds de prêts garantis, les 250 de reports de taxes, ni les 50 en cours de négociation. On y perd son latin mais, si nos calculs sont bons, les dispositifs totalisent 46 % du PIB allemand dont 12 % hors report de taxes et financements. Alors, plutôt que de voir dans ces annonces l’assurance d’une sortie de crise, les marchés feraient mieux de se demander où nous en serions sans ces actions astronomiques pour jauger des dégâts de la pandémie.

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IFO : Les perspectives remontent, mais la reprise attendra

L’opinion des entreprises allemandes sur la situation économique présente ne s’est pas améliorée en mai malgré le déconfinement décidé en début de mois, avec un indicateur stagnant à 79. Leurs perspectives remontent en revanche de 11 points ce qui permet à l’indice synthétique du climat des affaires de regagner 5 points par rapport au mois d’avril. Tandis que l’horizon s’éclaircit dans les services et le commerce, l’industrie, initialement moins touchée par la crise, est à la peine aujourd’hui.

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IFO Allemand : il va falloir être patient

L’indicateur IFO du climat des affaires en Allemagne reste pour le moins timide. Après un rebond généralisé des perspectives en octobre, les résultats sont nettement plus mitigés ce mois-ci, notamment pour ce qui concerne la situation de l’industrie. En novembre, l’opinion des industriels allemands sur la situation courante signe, en effet, un nouveau plus bas de 9 ans, à 90 points, tandis que l’indicateur des perspectives stagne.

Les perspectives dans les services se redressent légèrement à nouveau, en attendant, là aussi, la confirmation d’une amélioration sur la situation courante. Les retours en provenance du commerce sont plus encourageantes, avec une première hausse en cinq mois des conditions courantes, de 2 points , et une poursuite de l’amélioration des perspectives, signe que la demande domestique se tient.

L’indicateur synthétique de l’IFO, ne gagne, in fine, que 0,3 points, à 95, trop peu, à l’évidence, pour constituer un véritable signal de reprise. Seule satisfaction, l’indicateur de retournement retrouve la zone neutre, après 7 mois en territoire négatif.

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L’économie allemande et le DAX : on cherche, on ne trouve pas…

Parmi les arguments avancés pour justifier le regain d’optimisme sur l’économie allemande et le DAX, trois sont régulièrement cités :

  • Les espoirs sur le commerce international
  • Ceux d’une politique budgétaire plus porteuse
  • Une moindre dépendance supposée de l’économie à son industrie, grâce à une résilience des services.

Nous avons investi chacun de ceux-ci sans arriver à des conclusions qui permettraient de mieux expliquer l’engouement des marchés, à l’égard des valeur allemandes, particulièrement des industrielles, et le caractère fantaisiste de la hausse du DAX par rapport aux fondamentaux de l’économie allemande.

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