L’automobile fait des ravages dans l’industrie française

ça commence à faire beaucoup ! La production industrielle française a reculé de 0,3 %, en mai, à raison de 0,5 % pour sa composante manufacturière. Par rapport à décembre 2019, le retard de celle-ci est encore de 5 %. Force est de constater que si le moral des industriels français caracole les résultats ne sont pas au rendez-vous malgré l’allègement des contraintes sanitaires ; une dichotomie qui colle de moins en moins avec le scénario de reprise envisagé. La responsabilité du secteur automobile, et plus largement du transport, est indéniable. En partie explicable par les pénuries de puces électroniques, elle ne semble pas devoir s’estomper sous peu à en juger par la médiocrité des indicateurs avancés de production et, plus encore, d’achat. Avec plus de 13 % de la production nationale, le secteur des transports constitue, en France comme ailleurs, une épine de plus en plus embarrassante à la reprise industrielle.

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L’industrie a résisté au 2ème confinement de novembre, pas la consommation…

Les indicateurs français et allemands illustrent une rare dichotomie entre les tendances respectives de l’activité industrielle et celles de la consommation. Dans la lignée des indicateurs de commandes et de climat des affaires, plutôt cléments voire bons, la production manufacturière a cru de 1,2 % en novembre outre-Rhin et de 0,5 % dans l’Hexagone, quoique dans ce dernier cas les énergies aient fait reculer la production totale de 0,9 %. Premier enseignement, donc, le confinement a eu jusqu’à présent des effets limités sur l’industrie. Le constat n’est pas le même du côté des consommateurs. En France, les achats de biens des ménages ont chuté de 19 %, une contraction d’ampleur comparable à celles observées en mars puis en avril. En Allemagne, où les mesures de restriction ont été moindres, les consommateurs se sont rués sur les achats de biens pour profiter des dernières semaines de TVA à taux réduit. Les lendemains risquent fort de déchanter néanmoins avec le retour du taux normal de TVA en janvier et le durcissement des mesures de distanciation. En somme, il faudrait un miracle pour que la production parvienne à maintenir le cap positif de cet automne en ce début d’année.

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Climat des affaires INSEE : rebond partiel et très inégal en décembre

L’indicateur INSEE de climat des affaires pour la France conclut l’année sur une note contrastée. Porté par l’assouplissement des restrictions sanitaires, qui a entrainé un regain d’optimisme sur les perspectives d’activité dans la plupart des secteurs, l’indicateur composite s’établit à 91 après 79. Il s’agit d’un de ses meilleurs niveaux depuis le début de la crise, sans commune mesure avec ceux enregistrés lors de la première vague d’épidémie. Sur ce front, les nouvelles sont donc plutôt bonnes. Reste que l’indicateur est toujours inférieur de 9 points à sa moyenne de long terme, quand, par ailleurs, des secteurs-clés de l’activité et de l’emploi font toujours preuve d’un climat des affaires extrêmement bas malgré le fait que de nombreuses entreprises, dont les portes sont fermées, ne participent pas à ces enquêtes.

 

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Sans surprise, le risque de récession repointe son nez en France

Après s’être lentement repris, sans toutefois retrouver sa moyenne de long terme, le climat des affaires français retombe en octobre. L’indicateur composite de l’INSEE perd deux points, pour revenir à 90, son niveau du mois d’août. Particulièrement impactés par les nouvelles restrictions liées au retour de l’épidémie, les services expliquent une bonne part de ce recul. La situation n’est guère encourageante cependant dans l’industrie dans laquelle la reprise des secteurs-clés marque clairement le pas.

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Inflation UEM : fort repli généralisé en décembre

En ligne avec nos prévisions, l’inflation en zone euro s’est stabilisée sur le mois de décembre mais a fortement ralenti a 1,6 % en glissement annuel, après 1,9 % et 2,2 % à son point le plus haut de l’année en octobre. L’inflation sous-jacente, en hausse de 0,5 % sur le mois, est restée stable à 1 % en glissement annuel. En moyenne pour l’ensemble de l’année 2018, l’inflation de l’UEM s’élève ainsi à 1,7 %, en deçà des prévisions de la BCE de 1,8 %.

L’inflation française (IPC) a également décéléré à 1,6 %, au lieu de 1,7 % selon nos prévisions, après 1,9 % en novembre, en raison de l’effet énergie mais vraisemblablement aussi des perturbations liées aux manifestations des gilets jaunes.

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Inflation Zone Euro & France: Le début d’une amélioration durable ? Peu probable !

Selon l’estimation préliminaire, l’inflation en Zone Euro est remontée en septembre à 2,2 % en glissement annuel après 2,1 %, en ligne avec nos attentes mais au-dessus du consensus à 2,1 %. De même, l’inflation sous-jacente est remontée de 0,9 % à 1,1 %, là aussi conforme à nos anticipations et par rapport à un consensus à 1,0 %. Faut-il y voir le début d’une accélération des prix telle qu’annoncée par la BCE ? On en est encore loin selon nous !

Entre pays, l’inflation harmonisée en Allemagne réaccélère à 2,4 % en g.a. (après 2,2 %) et en Italie à 1,7 % (1,5 %) mais reste stable en France à 2,5 % (2,2 % sur l’indice national) et en Espagne à 2,3 %. En France, cette stabilité reflète un retournement des prix de l’alimentation et une atonie de l’inflation sous-jacente.

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Le PIB français : un bref instant de réconfort

Le réconfort procuré par l’annonce d’un rebond de 0,4 % du PIB français du troisième trimestre n’a pas duré longtemps. Si la croissance, en France, s’est incontestablement mieux tenue au troisième trimestre, offrant notamment de bonnes surprises sur le front de l’investissement des entreprises, la transformation de cet essai en amélioration pérenne risque de trouver bien des embûches sur son chemin à en juger par la confiscation du soutien représenté par le secteur automobile au cours de la période et par la mauvaise tournure de la conjoncture européenne dans son ensemble.

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Preview Inflation Zone_Euro & France : Le point haut est atteint

L’inflation en Zone Euro devrait rester stable à 2 % en g.a. en juillet mais un risque à la hausse ne peut être exclu, conséquence d’une possible surprise à la hausse de l’inflation française qui pourrait accélérer à 2.2 % (après 2.0 % en juin) ou de poursuite de tensions sur les prix de l’alimentation dans l’ensemble de la zone.

Les prix de l’énergie resteront le principal facteur de pressions à la hausse mais cette dynamique va se retourner sur le second semestre et début 2019. A l’inverse des attentes de la BCE, l’inflation sous-jacente devrait rester atone à 1 %.

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