L’inflation c’est fini, jusqu’à nouvel ordre… de D. Trump

L’accélération de l’inflation depuis l’automne 2016 a constitué l’un des plus forts catalyseurs du retour de l’optimisme des entreprises et plus encore des marchés financiers. Ajoutée aux promesses de soutien de l’activité du nouveau président américain, ce mouvement a largement alimenté le thème de la reflation à l’origine du rallye des marchés boursiers.

Impulsé par les effets de base pétroliers dorénavant amenés à s’éroder, ce regain d’inflation est toutefois pour l’essentiel derrière nous. D’ici à l’automne, l’inflation devrait, en effet, fortement refluer dans les pays développés ; un mouvement susceptible de prendre bien des observateurs à contre-pieds.

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Il ne se passe absolument rien en Allemagne

Les statistiques allemandes suscitent beaucoup de commentaires. Après la brutale chute de 7,4 % des commandes d’hier, le rebond de 2,8 % de la production industrielle annoncé ce matin est encensé. Pour autant, à y regarder de plus près, il ne se passe pas grand-chose sur le front de l’industrie allemande, rien qui ne suggère, à ce stade, une quelconque normalisation de la dynamique industrielle en Allemagne.

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FED et BCE, pourquoi une telle frilosité ?

Inutile de tergiverser. Janet Yellen peut avoir toutes les bonnes raisons de redouter les développements à venir, elle manque bougrement d’arguments pour ne pas relever le niveau de ses taux directeurs en mars. La situation de Mario Draghi n’est guère différente, ce dernier ne disposant plus que de la souplesse que lui autorise le caractère somme toute relativement récent de l’élimination des risques extrêmes pour différer un changement de cap de plus en plus difficile à éviter. Pourquoi, dès lors, tant d’hésitation ou de frilosité ?

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L’économie française décolle fin 2016, l’inflation suit !

Les données publiées ce matin par l’INSEE sont de très bonne facture, avec une croissance de 0,4 % du PIB réel, soutenue tout à la fois par un rebond des dépenses des ménages (0,6 % après deux trimestres consécutifs à 0,1 %), de l’investissement des entreprises (1,3 % après deux trimestres de stagnation) et un sursaut de 1,1 % des exportations. La baisse des stocks ayant amputé de 0,2 point ce résultat trimestriel, la croissance ressort à 0,6 % hors stocks, son plus fort niveau depuis le premier trimestre. Lire la suite…

UEM – Des déceptions sans conséquences ; l’euro et les taux ont le vent en poupe !

L’indice IFO du climat des affaires en Allemagne et l’enquête mensuelle de l’INSEE en France ont quelque peu déçu ce mercredi. Le repli des perspectives manufacturières de l’IFO tranche avec l’excellente tenue des PMI de ces derniers mois tandis qu’en France, la forte baisse du climat des affaires dans les services, relatée par l’INSEE (- 4 points), est en parfaite déconnexion avec le rebond de l’indice PMI des mêmes activités de services. Ces déceptions n’ont guère gêné le DAX qui s’est adjugé une progression de plus de 1,8 % dans la journée de mercredi quand, de leur côté, les taux d’intérêt allemands à long terme sont remontés de plus de cinq points de base, franchissant, à plus de 0,46 %, leur plus haut niveau depuis plus d’un an…

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BCE, plus de risques de mauvaises que de bonnes surprises

Alors que M. Draghi a dû jouer des coudes pour prolonger comme il l’a fait ses mesures de soutien à l’économie en fin d’année dernière, force est de constater que les publications économiques de ces dernières semaines le mettent en porte-à-faux. Pas sûr dès lors que la partie soit aussi facile que jusqu’alors face à une opposition sans doute grandissante au sein du conseil des gouverneurs. Lire la suite…

Reflation oui, reflation non ?

Marchés et économistes ne savent plus où donner de la tête. Où vont le dollar, les prix des matières premières, les taux d’intérêt et in fine les marchés boursiers ? Depuis l’élection de Donald Trump, à peu près tous les scenarii sont dans la nature avec, à ce stade, bien peu d’éléments pour les départager. Après avoir monté en épingle un scénario de reflation mondiale, les doutes s’instillent dans les esprits. Si les indicateurs de sentiment ont, partout, le vent en poupe, les statistiques sur l’économie réelle sont plus timorées. Lire la suite…

Inflation allemande, c’est pas fini !

L’inflation annuelle allemande a plus que doublé en décembre, passant de 0,8 % le mois passé à 1,7 %, soit son plus haut niveau depuis l’été 2013. Les effets combinés d’une forte hausse des prix de l’énergie, de 2,3 % sur le mois, d’une hausse significative des prix des produits alimentaires, de 0,9 %, et vraisemblablement d’éléments supplémentaires que révéleront les statistiques détaillées dans les jours à venir, expliquent ce résultat.

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