BMG Avril 2018 – Activité morose, inflation en hausse selon notre baromètre mensuel

Notre indicateur d’activité se stabilise en territoire légèrement négatif à -0,3 en avril, comme la plupart de ses composantes. Après plus d’un an de progression notre baromètre de l’investissement bascule également, à -0,2, sous l’effet d’une baisse générale, particulièrement forte en zone euro. Notre indicateur d’inflation se redresse nettement en avril après plusieurs mois de stabilité ou de repli, à 1,1, son plus haut niveau depuis novembre.

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Rapport sur l’emploi américain : le diable est dans les détails

Trop généreuses, les créations d’emplois risquaient d’attiser les tensions à la hausse des taux d’intérêt ; trop faibles elles risquaient de saper la confiance à l’égard de la croissance américaine. Dans les deux cas, les risques d’une réaction négative du marché boursier américain au rapport sur l’emploi de ce mois-ci étaient significatifs. à un moment où les indices boursiers sont à deux doigts de pouvoir casser les points bas de la fin mars et où les taux d’intérêt à 10 ans semblent prêts à s’envoler au-delà de la limite des 3 %, les enjeux du rapport sur l’emploi de ce mois-ci allaient bien au-delà de son importance habituelle.

Finalement, comme c’est souvent le cas dans ce type de situation, chacun trouve dans ce rapport ce qu’il y cherche et sans doute faudra-t-il une ou deux informations complémentaires (l’inflation d’avril ? surenchère pétrolière ?) pour faire basculer la balance dans un sens ou dans l’autre dans les jours à venir. Pour autant, la conclusion est sûre : les choses se compliquent.

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L’inflation core chute à 0,7 % en zone euro en avril, une déception que la BCE ne pourra pas ignorer le 14 juin

A 0,7% l’an en avril, l’inflation sous-jacente en zone euro est compatible avec un risque élevé de déflation selon les dires de M. Draghi il y a quelques temps. Difficile, dès lors, d’imaginer que la BCE soit en mesure d’annoncer la fin de ses opérations d’achats d’actifs ou un quelconque « tapering » de son QE au terme de son prochain Comité de politique monétaire, du 14 juin.

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FED FOMC ‘Chi va piano va sano’, en théorie…

Pas de changement en vue du rythme de hausse des taux américains, à en juger par le communiqué de la FED après son FOMC de ces deux derniers jours qui, comme prévu, a laissé les taux directeurs inchangés.

– Si l’appréciation de la FED sur la situation économique reste satisfaisante, le communiqué mentionne le ralentissement de la consommation du début d’année et ne fait plus référence au risque de possible surprise à la hausse de la croissance.

– Prenant acte d’une inflation proche de son objectif, il tempère, par ailleurs, ce constat par l’observation d’une relative stabilité des anticipations d’inflation de plus long terme sur de faibles niveaux et l’anticipation d’un maintien du rythme d’inflation autour de 2%. Sa référence à un objectif symétrique d’inflation laisse également indiquer qu’elle ne suréagira pas en cas d’excès temporaire de l’inflation à son target officiel.

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Mauvais cocktail de données américaines ce 1er mai

Chute de l’ISM manufacturier mais tensions persistantes sur les prix selon cette même enquête et nouveau repli des ventes automobiles, le mixte des données américaines n’est pas de bon augure pour la croissance du deuxième trimestre. Une bien mauvaise tournure après un premier trimestre au ralenti et alors que la FED durcit le ton.

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Ralentissement transitoire ou cassure ? Autopsie des premiers éléments de la croissance du premier trimestre des pays développés

Le ralentissement de la croissance des premiers mois de 2018 a surpris bon nombre d’observateurs après une fin d’année dernière sur les chapeaux de roues à l’origine d’un regain généralisé d’optimisme sur les perspectives 2018 et 2019. Les premières estimations de PIB du premier trimestre, maintenant à disposition, l’analyse consiste surtout à tenter de départir les éléments transitoires des facteurs potentiellement plus durables du ralentissement observé. De ce diagnostic dépendra, in fine, la sensibilité des prévisions du consensus aux données du premier trimestre. À ce stade, trois faits marquants ressortent des publications récentes :

  • un ralentissement généralisé des dépenses de consommation,
  • un tassement de la croissance de l’investissement des entreprises,
  • un coup d’arrêt à la croissance des échanges extérieurs.

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Après l’inflation et les ventes au détail, le PIB britannique porte sans doute un coup fatal aux perspectives de hausse des taux de la Banque d’Angleterre

Au premier trimestre, la croissance du PIB réel britannique n’a pas dépassé 0,1%, soit nettement moins que les 0,3 attendus, après une progression de 0,4% au quatrième trimestre 2017.

Malgré deux trimestres revigorés, l’économie britannique n’a pas progressé de plus de 1,2% au cours de l’année écoulée, sa plus faible performance depuis 2012.

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