Italie, les PMIs compliquent l’équation budgétaire

Depuis le début de semaine, le gouvernement italien a multiplié les commentaires rassurants sur la préparation du budget 2019, indiquant que celui-ci resterait dans les clous des objectifs européens. Conséquence, les taux 10 ans italiens, qui avaient touché des points hauts depuis quatre ans au-dessus de 3,20 % fin août, ont réussi à se replier sous la barre des 3 % à 2,90 %. Toutefois, le ralentissement économique annoncé par la chute des indices PMIs vient sérieusement compliquer les perspectives sur le budget telles qu’annoncées par le gouvernement.

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Les PMI, un risque à la baisse sur les prévisions de croissance de la BCE

Après 0,4 % au deuxième trimestre, les chiffres préliminaires de PMI pour le mois d’août en Zone Euro ne pointent pas vers une réaccélération du PIB sur le troisième trimestre. Une situation qui alimente un nouveau risque à la baisse pour les nouvelles prévisions de croissance de la BCE qui seront publiées lors de sa prochaine réunion le 13 septembre.

L’indice composite est en effet resté stable à 54,4 (après 54,3 en juillet), soit autour du niveau observé depuis la fin du premier trimestre. Dans le détail, l’indice manufacturier se tasse à 54,6 (après 55,1), touchant des plus bas depuis plus d’un an, tandis que l’indice des services progresse légèrement à 54,4 (après 54,2), restant autour des niveaux observés depuis plusieurs mois.

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Du combat des populismes aux crises des taux de changes ; l’euro, la livre turque et les autres

Les provocations de l’administration américaine n’ont guère cessé durant la période estivale. Portés par la bonne saison des résultats des sociétés américaines, les marchés ont été relativement insensibles à ces nouvelles jusqu’au début du mois. Le climat s’est toutefois sensiblement détérioré la semaine dernière au cours de laquelle la multiplication des tensions a eu des répercussions significatives sur les marchés des changes qui figurent aujourd’hui au cœur des risques de marchés.

L’euro en route vers la parité ?

La baisse de l’euro finira-t-elle par faire remonter le niveau des taux d’intérêt futurs et par redonner des couleurs au secteur bancaire ?

La chute de la livre turque : quel risque de diffusion ?

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Preview Inflation Zone_Euro & France : Le point haut est atteint

L’inflation en Zone Euro devrait rester stable à 2 % en g.a. en juillet mais un risque à la hausse ne peut être exclu, conséquence d’une possible surprise à la hausse de l’inflation française qui pourrait accélérer à 2.2 % (après 2.0 % en juin) ou de poursuite de tensions sur les prix de l’alimentation dans l’ensemble de la zone.

Les prix de l’énergie resteront le principal facteur de pressions à la hausse mais cette dynamique va se retourner sur le second semestre et début 2019. A l’inverse des attentes de la BCE, l’inflation sous-jacente devrait rester atone à 1 %.

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Respiration des commandes allemandes… C’était en mai

Après quatre mois consécutifs de repli, les commandes adressées à l’industrie allemande se sont redressées en mai, sous l’effet d’un rebond généralisé des ordres domestiques et étrangers. Très bien accueillie, la nouvelle mérite, cependant, de s’y pencher de plus près, sous réserve de conclure trop précipitamment sur l’état de santé de la conjoncture outre-Rhin.

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Le ralentissement « temporaire » prend racine en Allemagne… La France suit. La tâche se complique pour la BCE

Après la nouvelle chute des commandes à l’industrie publiée hier, la quatrième mensuelle, les données de production de ce matin sont, sans surprise, mauvaises, dressant une image des tendances de l’activité assez difficilement réconciliable avec les prévisions de consensus et les commentaires récents des responsables de politique monétaire, en particulier son économiste en chef Peter Praet.

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Peter Praet fait bouger les lignes au salon de actuaires : l’euro et les taux italiens répondent, les banques, non

Principal soutien au maintien d’une politique exceptionnellement accommodante de la BCE, l’économiste en chef, Peter Praet a joué un rôle déterminant dans la communication de la banque centrale européenne ces derniers mois, retenant les plus pressés de mettre un terme au programme de rachat d’actifs en prônant sans relâche la nécessité de maintenir les conditions en place pour consolider les chances de voir, à terme, l’inflation converger vers l’objectif officiel de 2 %. Son allocution de ce matin semble signaler un changement d’appréciation.

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Italie – Vers une nouvelle crise existentielle de la monnaie unique

La crise politique italienne -ou nouvelle manifestation de la crise de la dette- fait partie de ces épisodes susceptibles d’ébranler les confiances en un rien de temps et de transformer en une crise existentielle de la monnaie unique une mauvaise donne politique chez un de ses partenaires, qui plus est parmi les pionniers de la construction européenne.

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