Dans la foulée du ZEW, l’indice IFO de climat des affaires baisse encore en juin, à 97,4, soit un plus bas de près de 5 ans. Si ce nouveau recul n’est pas une surprise en soi, compte-tenu de la mauvaise santé industrielle, les chiffres de ce mois nous informent que les services, jusqu’ici plus ou moins épargnés, se situent sur une pente glissante. Cette contagion du secteur manufacturier à l’ensemble de l’économie, avec des effets sur les perspectives d’emploi déjà visibles en mai, accroît le risque de récession à horizon du second semestre de cette année, comme signalé par l’indicateur de changement de régime cyclique de l’IFO, qui n’a plus retrouvé la zone d’expansion depuis 9 mois.
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Après un PIB allemand de très bonne facture, un cinglant rappel à l’ordre de l’IFO
La matinée avait bien commencé en Europe ce matin avec la succession de très bons chiffres du PIB allemand du premier trimestre, le net rebond des indicateurs du climat des affaire en France et un PMI composite allemand stabilisé. Le flash PMI pour la zone euro et, plus encore, la forte baisse de l’IFO, n’ont pas laissé le temps de savourer ces premiers chiffres et nous rappellent à une réalité préoccupante.
La belle surprise de l’IFO, un effet de la politique d’investissement public ?
Après six mois de repli ininterrompu, l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne s’est singulièrement amélioré en août, se redressant de plus deux points, à 103,8, ce qui équivaut à effacer les baisses des cinq derniers mois. Selon les estimations de l’Institut, l’indice serait ainsi passé d’un niveau synonyme de forte probabilité de contraction de l’activité économique dans laquelle il oscillait depuis mars à celui d’une forte probabilité d’expansion. À un moment où l’espoir de voir l’activité se ressaisir au second semestre commençait à sérieusement s’éroder, la nouvelle est donc d’importance. Quel poids lui donner ?
PMI et IFO allemands moins mauvais que le ZEW mais toujours médiocres
Les principaux indicateurs du climat des affaires en Allemagne, maintenant publiés, autorisent une analyse plus fine des tendances conjoncturelles outre-Rhin. Premier constat : les indicateurs les plus prisés résistent mieux que ne le suggéraient les informations en provenance du ZEW ces deux derniers mois. Il s’agit d’une nouvelle importante compte-tenu des signaux préoccupants envoyés par ces dernières, quand bien même, le caractère précurseur du ZEW peut prendre un peu plus de temps avant de transparaître dans les autres enquêtes.
Au-delà, les révélations en provenance des PMI et de l’IFO sont globalement médiocres.
Désalignement des planètes en Allemagne, c’est grave ?
La détérioration des indicateurs avancés s’est singulièrement accentuée ces derniers mois en Allemagne. D’abord perçu comme un épiphénomène lié aux perturbations climatiques et à l’épidémie de grippe du début d’année, prolongé par la baisse du moral des chefs d’entreprises inquiets des menaces protectionnistes, le ralentissement semble aujourd’hui beaucoup plus sérieux. Quelle lecture faire de la situation présente ? Y a-t-il un risque de cassure et, si oui, qu’elles pourraient en être les raisons et conséquences sur les perspectives économiques et politiques européennes, à l’heure où la capacité d’influence de l’Allemagne semble déjà bien écornée ?
Allemagne – Climat des affaires IFO et ZEW
Respiration des commandes allemandes… C’était en mai
Après quatre mois consécutifs de repli, les commandes adressées à l’industrie allemande se sont redressées en mai, sous l’effet d’un rebond généralisé des ordres domestiques et étrangers. Très bien accueillie, la nouvelle mérite, cependant, de s’y pencher de plus près, sous réserve de conclure trop précipitamment sur l’état de santé de la conjoncture outre-Rhin.
INSEE, IFO, ISTAT… Décrochage simultané des indicateurs du climat des affaires en Europe
Menaces protectionnistes américaines, hausse de l’euro, déprime des consommateurs, chacun de ces éléments semble avoir sa part de responsabilité dans le regain de déprime des chefs d’entreprises de la zone euro illustré ce matin par les enquêtes françaises, allemandes et italiennes. Une chose est sure néanmoins : le contexte n’a plus grand-chose à voir avec l’optimisme qui prévalait en tout début d’année et il faudrait que les choses se rétablissent sans tarder pour échapper à une révision d’ampleur des perspectives de croissance 2018.