L’ISM manufacturier recule, l’opinion sur les prix s’effondre

Omicron oblige, l’opinion des entrepreneurs n’était pas forcément au beau-fixe en décembre. Malgré cela, le climat des affaires ISM dans l’industrie manufacturière ne perd qu’un peu plus de deux points, à 58,7, et demeure en zone d’expansion. De légères baisses sont également à signaler du côté des opinions sur les nouvelles commandes, les stocks et les perspectives de production. Par rapport aux mois précédents, cependant, ce sont les évolutions sur les fronts des prix et de l’approvisionnement qui frappent. En effet, bien que la majorité des secteurs continuent de rapporter des hausses de prix et des pénuries, celles-ci semblent bien moindres qu’au cours des mois précédents. L’opinion sur les prix payés passe de 82,4 à 68,2, tandis que celle sur les délais d’approvisionnement passe de 72,2 à 64,9.

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Pas de nouvel élan pour l’inflation française en décembre

Après quatre mois de hausse continue, l’inflation française se stabilise à 2,8 % en décembre, ou 3,4 % selon les données harmonisées. Les prix des services ralentissent marginalement tandis que ceux de l’alimentaire et des produits manufacturés accélèrent légèrement. A noter que, selon les indices d’inflation de l’INSEE, ces trois composantes demeurent inférieures à 2 %. Reste donc l’énergie. La légère baisse des cours du pétrole sur le mois a causé le premier ralentissement de l’inflation énergétique depuis juin : – 3 points à 18,6 %. En l’absence de nouveau rebond des cours, la dissipation des effets de base permettrait une quasi extinction de l’inflation énergétique à la fin 2022.

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L’IFO allemand de retour à ses bas niveaux de début d’année

Une année (presque) perdue : l’indicateur composite de l’IFO recule de deux points pour s’établir à 94,7, son plus bas niveau depuis février dernier. Comme pour les PMI hier, on observe un léger soulagement du côté des perspectives manufacturières qui, si elles se confirment, alimentent la possibilité d’un premier semestre 2022 un peu meilleur sur le front industriel. Cette bonne nouvelle relative ne fait cependant pas le poids face au déclin des services causé, sans aucun doute, par la situation sanitaire. Au total, la baisse continue de l’indicateur composite de l’IFO ces trois derniers mois suggère un dernier trimestre difficile. L’institut prévoit un déclin du PIB de 0,5 % pour cette période et il est, à l’évidence, de plus en plus difficile d’envisager que l’Allemagne échappe à une récession.

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Quand l’industrie chinoise tient le monde en haleine…

Les données chinoises de ce matin sont à peu près toutes aussi mauvaises les unes que les autres. La croissance de la production décélère davantage, à 3,5% sur un an soit une baisse de 9 % corrigée des prix producteurs. Les ventes de détail n’augmentent plus que de 3,9% sur 12 mois, c’est à dire de zéro pourcent corrigées des prix à la consommation et les dépenses en actifs fixes affichent une hausse de 5,2 % contre 6,1 % en octobre. La conjoncture chinoise n’a donc assurément pas le vent en poupe et les choses risquent de ne pas s’améliorer sous peu avec les nouvelles restrictions sanitaires. Si les marchés voient dans ces mauvaises nouvelles l’assurance de nouvelles mesures de soutien à venir de la part des autorités, on peut également y voir l’évidence que l’économie chinoise semble de moins en moins en mesure de satisfaire les besoins du reste du monde en produits industriels.

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L’inflation américaine, toujours plus haute, à quelques jours du FOMC…

L’inflation américaine continue d’accélérer en novembre et gagne 0,6 point, à 6,8 % en glissement annuel, à raison d’une hausse mensuelle de 0,8 % (CVS), à peine moins élevée que celle d’octobre (0,9 %). Les effets attendus du recul des prix du pétrole n’ont pas eu lieu ; l’inflation énergétique passe de 30 % à 33 % l’an. Idem pour les véhicules d’occasion dont l’indice des prix atteint un nouveau plus haut, ce qui contribue à enfler d’un point l’inflation annuelle des biens, à +9,4 %. Les prix alimentaires ajoutent encore à ces effets et remontent de 5,3 % à 6,1 % l’an. Quant aux prix des services, leur accélération est plus limitée mais l’indice progresse de 3,4 % sur un an, soit un dixième de point de plus qu’en octobre, notamment, sous l’effet de l’accélération des loyers. Preuve, cependant, d’une diffusion de plus en plus large, la composante sous-jacente hors immobilier et véhicules d’occasion atteint 4,1 %, contre 4 % le mois dernier.

 

 

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Les commandes allemandes flanchent et devraient calmer les faucons à la BCE

Les commandes avaient constitué jusqu’ici les rares signaux positifs en provenance de l’industrie allemande, continuant de progresser fortement jusqu’en juillet, au contraire de la production. Leur tendance s’est inversée depuis avec successivement un repli de quasiment 9 % en août, un léger rebond de 1,3 % en septembre et une nouvelle forte chute de 6,9 % en octobre. Si ce chiffre s’explique en partie par des éléments considérés comme exceptionnels par l’institut allemand, il n’en souligne pas moins l’extrême détérioration de la situation outre-Rhin, une tendance qui n’est pas prête de s’inverser sous peu à en juger par le contexte en présence, même si la production attendue demain pourrait rebondir temporairement.

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Emploi américain, ça se complique pour la FED et ça rappelle de plus en plus 2018…

Mauvaise surprise sur le front de l’emploi américain en nombre avec 210 K créations de postes seulement. Il s’agit du plus mauvais résultat mensuel depuis le début de l’année, malgré un déficit d’emplois de près de 4 millions par rapport à février 2020. Si, jusqu’à présent, le président de la FED s’est montré assez hermétique aux risques associés à la résurgence de l’épidémie, cette déception est un sérieux rappel à l’ordre, susceptible de le faire douter de sa nouvelle posture. Sauf qu’à force de changer d’avis, le président de la FED risque bel bien d’y perdre son latin ou d’apparaître comme une girouette, d’autant que la nouvelle baisse du taux de chômage de 4,6 % à 4,2 % en un mois, risque fort de servir le discours des faucons…

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La production industrielle française retrouve ses niveaux de 2015, égaux à 2010

0,9 %, telle est la progression de la production industrielle et manufacturière en France en octobre. C’est certes mieux que le mois précédent, au cours duquel l’activité s’était respectivement repliée de 1,5 % et 1,6 %, mais là réside l’essentiel des bonnes nouvelles. Pour le reste, le mois d’octobre ne parvient pas à faire remonter la production à son niveau d’août et laisse encore un trou de 3 % par rapport à ce qu’elle était en décembre 2019. Quant au secteur du transport, seul à afficher une forte progression de 8 % en octobre, ce n’est pas à l’automobile qu’il la doit mais à l’aéronautique et à l’industrie navale ce qui suffit tout juste à lui faire retrouver son niveau d’août, avec un retard de 24 % par rapport à l’avant crise… Avec un acquis de seulement 0,2 % pour le dernier trimestre de l’année, les chances que l’industrie participe à la croissance de la fin de l’année sont pour le moins réduites.

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