La conjoncture française franchement mal en point

Déjà peu brillante, la situation française entre la fin du premier trimestre et le début du deuxième paraît maintenant clairement inquiétante au vu de la vague de données de ce matin:

  • Le PIB du premier trimestre a été révisé à la baisse, avec, au lieu d’une croissance nulle, un reflux de 0,2 %, certes surtout dû à un changement dans le calcul des variations de stocks, dont la contribution passe de 0,4 à 0,2. L’acquis de croissance pour 2022 perd donc, lui aussi, quelques dixièmes, à 1,9 % contre 2,2 % auparavant.
  • La consommation des ménages en biens, attendue en hausse par le consensus, déçoit très franchement, à tous les niveaux, avec une baisse globale de 0,4 % …

You need to be logged in to view the rest of the content. Veuillez . Not a Member? Nous Rejoindre

Pas de nouvel élan pour l’inflation française en décembre

Après quatre mois de hausse continue, l’inflation française se stabilise à 2,8 % en décembre, ou 3,4 % selon les données harmonisées. Les prix des services ralentissent marginalement tandis que ceux de l’alimentaire et des produits manufacturés accélèrent légèrement. A noter que, selon les indices d’inflation de l’INSEE, ces trois composantes demeurent inférieures à 2 %. Reste donc l’énergie. La légère baisse des cours du pétrole sur le mois a causé le premier ralentissement de l’inflation énergétique depuis juin : – 3 points à 18,6 %. En l’absence de nouveau rebond des cours, la dissipation des effets de base permettrait une quasi extinction de l’inflation énergétique à la fin 2022.

You need to be logged in to view the rest of the content. Veuillez . Not a Member? Nous Rejoindre

Calme plat du côté des achats de biens en France alors que l’inflation gagne du terrain

La consommation des ménages français a surpris à la hausse en première lecture ce matin, avec une progression de 1 % du volume des achats des biens en août, quand le consensus des économistes anticipait une stagnation. Cette bonne surprise est cependant vite relativisée : les dépenses alimentaires, qui représentent plus d’un tiers du total des achats, expliquent la quasi-intégralité de ce résultat avec une hausse de 3,1 %. Les dépenses énergétiques augmentent, elles, de 0,6 %. En revanche, les achats de biens fabriqués accusent un nouveau recul : -0,6 % après, déjà, une contraction de -2,8 % en juillet. L’ensemble est donc décevant pour cette période censée être celle d’un rattrapage de la consommation et tandis que l’envolée des prix de l’énergie encore à venir menace de plomber le pouvoir d’achat. En septembre l’inflation française est remontée à 2,1 %, après 1,9 % (ou 2,7 % après 2,4 % en données harmonisées) quand elle était nulle en début d’année. En octobre, la hausse des prix du gaz ne va rien arranger….

 

You need to be logged in to view the rest of the content. Veuillez . Not a Member? Nous Rejoindre