Aux Etats-Unis, rien de nouveau sur les ISM, sauf pour les prix

Après les PMI, d’ailleurs révisés légèrement à la baisse pour la composante manufacturière, et les bonnes données de consommation et de production, les indicateurs ISM étaient particulièrement attendus. Pas grand-chose, in fine, à se mettre sous la dent. Le climat des affaires n’a gagné que trois petit dixièmes en février, à 47,7, toujours soutenu par les secteurs des transports et du pétrole, qui bénéficient d’une conjoncture favorable.

Dans le détail, seul l’indice des nouvelles commandes, porté par ces deux secteurs a nettement progressé, de 42,5 à 47, tandis que les indicateurs d’emploi et de perspectives de production se sont repliés. En résumé, des données médiocres et toujours en territoire de contraction.

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L’ISM manufacturier recule, l’opinion sur les prix s’effondre

Omicron oblige, l’opinion des entrepreneurs n’était pas forcément au beau-fixe en décembre. Malgré cela, le climat des affaires ISM dans l’industrie manufacturière ne perd qu’un peu plus de deux points, à 58,7, et demeure en zone d’expansion. De légères baisses sont également à signaler du côté des opinions sur les nouvelles commandes, les stocks et les perspectives de production. Par rapport aux mois précédents, cependant, ce sont les évolutions sur les fronts des prix et de l’approvisionnement qui frappent. En effet, bien que la majorité des secteurs continuent de rapporter des hausses de prix et des pénuries, celles-ci semblent bien moindres qu’au cours des mois précédents. L’opinion sur les prix payés passe de 82,4 à 68,2, tandis que celle sur les délais d’approvisionnement passe de 72,2 à 64,9.

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