Confusion du côté de la Fed

Davantage que sa décision, largement attendue, d’un relèvement de ses taux directeurs d’un quart de point, à 1,50-1,75 %, c’est sur ses perspectives qu’était attendue la Fed au terme du premier FOMC de la présidence de Jérôme Powell. Non seulement parce qu’un vaste flou règne autour des développements de l’économie américaine, soumise ces derniers temps à de multiples turbulences, mais également parce l’on attendait de cette première communication qu’elle éclaire sur l’orientation de la nouvelle équipe aux commandes de l’institution. Pas sûr que l’objectif ait été atteint, à en juger par les premières réactions de marché.

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A la tête de la BCE, les colombes conservent la main et ne concèdent que des ajustements cosmétiques

La question était : la BCE supprimera-t-elle de son communiqué son biais accommodant exprimé dans la formulation introduite en 2016 selon laquelle « si les perspectives deviennent moins favorables, ou si les conditions financières ne permettent plus de nouvelles avancées vers un ajustement durable de l’évolution de l’inflation, nous sommes prêts à accroître le volume et/ou à allonger la durée du programme d’achats d’actifs (asset purchase programme, APP) » au-delà du mois de septembre.

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La Banque d’Angleterre lève l’incertitude : ce sera plus de hausses de taux et plus tôt

Les bons résultats de l’économie britannique sur fond d’inflation persistante à 3 % avaient semé le doute ces dernières semaines sur l’éventualité d’une nouvelle remontée des taux directeurs de la Banque d’Angleterre au premier semestre. Face aux incertitudes liées au Brexit, les anticipations peinaient toutefois à se départager, avec une probabilité implicite de hausse des taux autour de 50 %. Le comité de politique monétaire de ce jour lève les doutes : ce sera plus de hausses et plus tôt.

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Le communiqué du FOMC valide les anticipations d’une hausse des taux en mars

Peu de changements dans le communiqué de la FED de ce soir après un vote unanime en faveur du maintien de l’objectif des Fed funds. Mais l’insistance, sur le monitoring de l’inflation que la FED envisage en hausse cette année avant de se stabiliser vers son objectif  à 2% conforte les anticipations des marchés sur la probabilité d’une remontée des Fed Funds lors de la prochaine réunion du 21 mars.

Largement intégrée, la validation de ce mouvement a créé des réactions épidermiques sur les marchés de taux et des changes peu puissantes et, semble-t-il, en partie disparues au moment où nous écrivons. Lire la suite…

Trop confiante, la BCE ne parvient pas à contenir l’euro sous les 1,25 $

Si les partisans de la prudence ont emporté la bataille d’aujourd’hui, permettant en particulier de réitérer les guidances du mois d’octobre dans leur intégralité, y compris l’idée d’un possible prolongement du QE au-delà du mois de septembre en cas de besoin ou de nouveau risque, le ton du communiqué n’est guère celui d’une banque centrale prête à batailler face à une menace jugée trop importante que représenterait la hausse du taux de change…

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M. Draghi avait oublié le change le mois dernier…

Face à l’embellie des perspectives européennes et mondiales, Mario Draghi a récemment mis en sourdine le risque de volatilité du taux de change de l’Euro qu’il avait présenté à la fin de l’été comme un des facteurs clés de l’orientation de la politique de la BCE. Les raisons d’envisager un prolongement du programme d’achat d’actifs sont, dès lors, difficiles à trouver et la BCE jugera sans doute utile de préciser cet état de fait. Reste l’épineuse question, du comment procéder et du risque d’emballement des marchés.

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Janet Yellen, fidèle à elle-même, passe les rênes à Jay Powell dans la plus grande confusion

La FED, comme très largement anticipé, a relevé le niveau de ses taux directeurs d’un quart de point pour la troisième fois cette année, à 1.50 %.

Plus important :

  • elle révise ses prévisions de croissance en hausse sensible, à 2.5 % pour 2018, contre 2,1% prévu en septembre,
  • abaisse sa prévision de taux de chômage à 3.9 % pour 2018 et 2019,
  • mais ne change rien à sa prévision d’inflation, que ce soit pour l’inflation totale ou sous-jacente (toutes deux attendues à 1,9 % l’an prochain puis 2 % en 2019 et 2020, comme en septembre).

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La nomination de Jay Powell à la tête de la FED, un facteur de soutien additionnel pour des marchés en surchauffe

L’annonce, sans surprise, de Jérôme Powell à la tête de la FED, en remplacement de Janet Yellen à partir de février, a tout lieu de doper les marchés un peu plus. Connu pour son biais « dovish » au sein du conseil des gouverneurs auquel il siège depuis 2012, Jérôme Powell est en mesure de faire retomber les anticipations de hausse des taux directeurs que les bons résultats économiques récents ont dopées et de tempérer la remontée du billet vert.

Que ces réactions n’aient pas de raisons fondamentales de se développer outre mesure si la situation économique poursuit sur sa voie récente, ne suffit pas à imaginer que les marchés d’actions y soient insensibles. Lire la suite…