Trop confiante, la BCE ne parvient pas à contenir l’euro sous les 1,25 $

Si les partisans de la prudence ont emporté la bataille d’aujourd’hui, permettant en particulier de réitérer les guidances du mois d’octobre dans leur intégralité, y compris l’idée d’un possible prolongement du QE au-delà du mois de septembre en cas de besoin ou de nouveau risque, le ton du communiqué n’est guère celui d’une banque centrale prête à batailler face à une menace jugée trop importante que représenterait la hausse du taux de change…

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M. Draghi avait oublié le change le mois dernier…

Face à l’embellie des perspectives européennes et mondiales, Mario Draghi a récemment mis en sourdine le risque de volatilité du taux de change de l’Euro qu’il avait présenté à la fin de l’été comme un des facteurs clés de l’orientation de la politique de la BCE. Les raisons d’envisager un prolongement du programme d’achat d’actifs sont, dès lors, difficiles à trouver et la BCE jugera sans doute utile de préciser cet état de fait. Reste l’épineuse question, du comment procéder et du risque d’emballement des marchés.

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