FED : des minutes pour rien, ou presque…

Le buzz autour du contenu des minutes du dernier FOMC de la FED a été intensif ces derniers jours. Ces dernières publiées, l’évidence s’impose : bien peu d’éléments dans ce compte-rendu sont en mesure de nous renseigner sur l’orientation de la politique monétaire à venir. Et pour cause, les informations économiques publiées depuis ce dernier comité de politique monétaire remettent assez largement en question le diagnostic que pouvait établir la FED lorsqu’elle s’est réunie : la vigueur des créations d’emplois et des ventes de détail de janvier ainsi que les déceptions sur l’inflation du même mois.

Si certains s’attacheront aux propos selon lesquels les conditions monétaires pourraient avoir été suffisamment durcies, pour envisager une fin imminente au processus de hausses des Fed Funds, on retient surtout de ce compte-rendu que la FED est dans l’expectative et attend d’avoir plus de résultats tangibles de sa politique pour prendre position.

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L’acquis d’inflation américaine 2022 bat déjà celle de 2021, la récession guette

Nouvelle hausse de l’inflation américaine, de 7,5 % en janvier à 7,9 % en février, avec sur le mois une augmentation de 0,8 %, cvs, de l’indice des prix. Sa composante sous-jacente accélère à 6,4 % contre 6 % malgré un léger ralentissement mensuel, à +0,5 % contre +0,6 % en janvier, notamment permis par une baisse des prix des véhicules d’occasion et des biens d’éducation. En février, les prix de l’énergie se sont accrus de 3,8 %, d’ores et déjà beaucoup plus nettement qu’au cours des deux mois précédents, et ceux de l’alimentation de 1 % ; deux postes amenés à enfler davantage l’inflation américaine à brève échéance. Quoiqu’il se passe dans les mois à venir, l’inflation de 2022 marquera un nouveau record. Si les prix se stabilisaient totalement (hors effets saisonniers) entre mars et décembre, l’inflation de 2022 atteindrait, en effet, 4,8 %, un dixième de point au-dessus de celle de 2021 et un plus haut depuis 40 ans, avant même les conséquences du conflit ukrainien…

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Inflation américaine, fini de jouer !

Voilà qui tombe mal quelques jours après le discours rassurant de J. Powell au sujet du risque d’inflation. En octobre, l’indice des prix à la consommation, bien supérieur aux anticipations, a augmenté de 6,2 % au cours des douze derniers mois, à raison d’une hausse mensuelle (corrigée des variations saisonnières) de presque 1 %, la plus forte depuis la fin des années 2000. De fait, les explications qui prévalaient jusqu’ici, et permettaient à la Fed de garder une posture rassurante, sont de moins en moins recevables. La composante énergétique explique, certes, toujours une part importante de l’inflation mais les éléments considérés comme temporaires, tels les prix des véhicules d’occasion, persistent, tandis que de plus en plus de secteurs, jusqu’ici plutôt à l’écart, participent maintenant du mouvement général de hausse des prix. Ces éléments cumulés poussent l’inflation vers des niveaux qui appelleront vraisemblablement une réponse plus agressive que celle envisagée jusqu’ici par J. Powell avec pour conséquence d’aplatir un peu plus les courbes de taux d’intérêt et de donner un peu plus de soutien aux cours de l’or.

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Quand les Américains se ruent sur les voitures d’occasion, l’inflation flambe

L’inflation américaine s’est envolée à 4,2 % l’an en avril, après 2,6 % en mars ; un plus haut depuis septembre 2008, sous le coup d’une hausse mensuelle des prix de 0,8 % et de puissants effets de base. Mauvaise surprise, l’inflation sous-jacente, s’est également emballée à 3 %, contre 1,6 % en mars. À première vue, ces résultats ne sont pas bons et certains ne manqueront pas d’y voir la concrétisation d’un environnement définitivement plus inflationniste. Les détails du rapport ne valident pas ce diagnostic, tout du moins, pas à ce stade. Au-delà de l’impact des effets de base, l’accélération de l’inflation tient, en effet, à quasiment un seul phénomène : l’envolée des prix des véhicules d’occasion de 10 % entre mars et avril, qui explique à elle seule le tiers de la hausse de l’inflation du mois d’avril.

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L’inflation américaine, pas de panique !

L’indice désaisonnalisé des prix à la consommation américain a gagné 0,4 % en août après 0,6 % en juillet, ce qui porte l’inflation annuelle à 1,3 % au lieu de 1 % en juillet. L’accélération de l’inflation est donc notable depuis son point bas de mai, à 0,1 %, lorsque la chute des prix de l’énergie avait créé d’importantes distorsions. Hors énergie et alimentation, la hausse de l’inflation annuelle se limite à un dixième, de 1,6 % en juillet à 1,7 %, en dépit d’une variation mensuelle identique à l’indice total. De fait, la plupart des composantes de l’inflation enregistrent de légères hausses. On note cependant une contribution particulièrement dominante des prix des voitures d’occasion, de 5,4 % en août après 2,3 % déjà en juillet, un mouvement vraisemblablement lié au report d’une partie de la demande sur des véhicules de seconde main dans une période conjoncturelle difficile. Hors ce phénomène, il faut chercher pour trouver de quelconques signes de tensions sur les prix.

 

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Pour l’immobilier américain, mieux vaut que les taux futurs ne suivent pas les actions…

Dans la configuration des marchés boursiers de ces dernières semaines, une question plus que les autres taraude les analystes : la hausse des taux futurs que devrait finir par entrainer celle des actions, si elle perdure, sera-t-elle supportable par les économies occidentales et les marchés ? De la réponse à cette question dépend dans une large mesure le confort des uns et des autres à l’égard du regain d’optimisme en présence des marchés d’actions qui, jusqu’à présent, n’a eu qu’un effet très modéré sur le niveau des taux futurs. L’analyse du marché immobilier américain offre quelques pistes de réflexion mais également quelques raisons de redouter une embardée des taux longs….

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L’inflation américaine chute à 1,9 % en décembre

En ligne avec le consensus, l’inflation totale américaine a enregistré une baisse mensuelle de 0,1 % ajustée des variations saisonnières, ce qui fait chuter son taux annuel à 1,9 % (après 2,2 % en novembre), en dessous de la cible de 2 % de la Fed pour la première fois depuis août 2017.

A l’inverse, l’inflation sous-jacente a progressé de 0,2 % comme attendu et s’est stabilisée à 2,2 % en glissement annuel.

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L’inflation américaine attendue en chute à 1,8 % en décembre

L’inflation américaine du mois de décembre sera publiée vendredi. Nous anticipons une baisse mensuelle de 0,2% de l’inflation totale (contre – 0,1 % selon le consensus), ajustée des variations saisonnières, ce qui ferait chuter l’inflation annuelle à 1,8 % après 2,2 % en novembre et 2,5 % en octobre.

Selon nos estimations, l’inflation sous-jacente devrait, à l’inverse, progresser de 0,2 %, conformément à la moyenne 2018, ce qui stabiliserait son taux annuel à 2,2 %.

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