Persistance de la crise automobile européenne

Les ventes automobiles en zone euro se stabilisent à un bas niveau pour le deuxième mois consécutif en mars. Elles progressent en effet de seulement 0,2 %, soutenues par l’allègement temporaire des contraintes sanitaires en Allemagne et en Italie, avant de nouveaux resserrements, et par un énorme retard espagnol qu’il faut bien combler, du moins partiellement. Les ventes automobiles françaises baissent quant à elles de 1,7 % par rapport à février. Pour l’ensemble de la zone, le retard est toujours de 25 % par rapport à la période d’avant crise, avec un total de 701 000 véhicules vendus, contre plus de 900 000, voire parfois un million, en temps normal. L’Espagne est le pays le plus touché, avec des immatriculations inférieures de près de 40 % à celles du début d’année 2019. Bien que plus réduites ailleurs, les pertes ne semblent guère en phase de résorption rapide.

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Le secteur manufacturier allemand sauve les meubles en janvier

La production industrielle allemande a reculé de 2,5 % entre décembre et janvier, son premier accroc depuis mai 2020, du fait d’une chute de 12 % de la construction. Le secteur manufacturier n’accuse pour sa part qu’un repli de 0,5 %, loin d’être désastreux pour une période marquée par un confinement sans précédent, alors que les commandes de décembre laissaient entrevoir un début d’année compliqué et que la production du même mois a été révisée à la hausse. L’industrie allemande est donc globalement épargnée, quand bien même ses résultats sont à des lustres de ce que suggèrent les PMI.

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Déprime dans les services, espoir dans l’industrie, l’économie française piétine

L’indice de climat des affaires de l’INSEE recule d’un point, à 90, sous l’effet d’une baisse de 3 points de l’indicateur des services. Des chiffres qui reflètent toujours une situation sanitaire incertaine et l’impact des restrictions, rien de très nouveau de ce point de vue, donc, à ceci près que la place prépondérante du tertiaire dans l’économie française, plus importante notamment qu’en Allemagne, constitue un frein à la reprise. La situation est différente dans l’industrie, puisque, malgré un niveau toujours inférieur à sa moyenne de long terme, l’indicateur manufacturier poursuit son rattrapage et gagne un point, à un niveau proche de ceux d’avant crise, de 97. Reste que cette amélioration repose pour une bonne part sur des hypothèses très optimistes des industriels sur leur activité et leurs prix futurs. Mieux vaudrait pour cela que leurs commandes s’alignent sur ces attentes. Ce n’est pas encore le cas…

 

 

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Chute des ventes de détail allemandes avant même la hausse de la TVA

En décembre les ventes de détail allemandes ont chuté de près de 10 %. Il s’agit de la plus forte baisse mensuelle depuis plus de 60 ans. Les ventes de détail avaient rapidement récupéré de la crise du premier semestre grâce aux mesures de soutien gouvernemental, en particulier la baisse de la TVA de 19 % à 16 %. Fin novembre, elles affichaient une progression de 8 % sur un an, une exception par rapport aux autres indicateurs. Bien que la dégradation des conditions sanitaires laissât supposer un mois de décembre un peu moins bon, l’effet « TVA réduite » devait encore soutenir les achats de biens des ménages. C’est, au vu de ces chiffres, les effets de l’épidémie qui l’ont largement emporté, et les ventes de détail allemandes terminent l’année en recul de 1 % par rapport à décembre 2019.

 

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Le climat des affaires allemand tangue, le commerce sombre

La plupart des indicateurs de climat des affaires de l’IFO pour l’Allemagne affichent des baisses plutôt faibles en janvier, à l’exemple de l’indice composite, qui s’établit à 90 après un recul de deux points de ses deux composantes, « perspectives » et « situation courante ». Son niveau, en revanche, reste toujours très faible, contredisant un PMI composite à 50,8, soit en territoire de croissance. L’occasion ici de rappeler la difficulté d’analyser, en termes d’activité économique, les indicateurs de climat des affaires de façon absolue. L’IFO est resté sous les 100 depuis la mi-2019, quand bien même la croissance au T3 2020 a été exceptionnelle, tandis que les PMI n’ont cessé d’afficher une valeur supérieure à 50 depuis la fin du premier confinement, malgré une dégradation de la situation sanitaire depuis la fin de l’année. Reste que les deux indicateurs s’accordent sur certains points du diagnostic : si le reconfinement a eu un impact franchement négatif sur l’activité, son ampleur en janvier demeure limitée par rapport aux restrictions précédentes, pour ce qui est de l’activité globale, du moins.

 

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ECB: forced to miss its turn again households_confidence

Following the last monetary policy meeting on 25 January, there had been an increasing number of statements suggesting growing discomfort with the status quo advocated by Mario Draghi and his chief economist Peter Praet. Looking at the various comments, and particularly the optimistic tone of Benoît Cœuré, it seemed that the ECB would soon adjust its policy to provide less support to the economy. Since its asset purchase programme was scheduled to last until late September, many expected that, this spring, the ECB would state its intention to end the programme, and some even thought that it would mention a possible timetable for raising official interest rates in 2019. It therefore seemed that rates would rise, the yield curve would steepen, banks would enjoy better conditions and the euro would continue rising. However, the resulting euphoria did not last long. With a few days to go until the 8 March monetary policy meeting, the prospect of the ECB changing direction seems increasingly remote.

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The rising euro is taking more wind than expected out of eurozone inflation’s sails

Until now, economists have not been particularly worried by the euro’s rise since the beginning of the year, given that business trends and confidence in future growth had gained momentum. At less than $1.20 since mid-summer, the euro is trading well below certain past levels and also more in line with its purchasing power parity. Recent data indicate, however, that the single currency’s appreciation has had a significant impact on corporate margins and on import prices, resulting in a reduction of core inflation rates in the eurozone. This is relatively disconcerting at this stage in the business cycle and may be behind the sluggish stock markets of the past few months.

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The euro’s exchange rate is the ECB’s main concern, and so forging ahead on its chosen path is understandable

When, in September, Mario Draghi mentioned the euro exchange rate as one of the factors likely to influence the ECB’s monetary policy – alongside inflation and growth – few economists took him seriously. The euro’s rally since the spring, along with the obvious risk of a further rise if the ECB tightens monetary policy, meant that some caution was needed and made it acceptable to bend the previously established rule that the ECB bore no responsibility for the euro’s exchange rate. Seven weeks later, there no longer seemed to be any concern about this issue. Not only did eurozone economies, posting very good economic figures, appear to have coped with the euro’s rally, but the Fed had also clarified its strategy, reducing the risk of a further rise in the euro. As a result, the ECB was in theory able to relieve itself of the exchange-rate burden and make a more decisive commitment to bring its policy gradually back to normal.

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