L’amélioration du climat économique mondial depuis la fin de l’année dernière n’offre pas les résultats escomptés sur le font de l’investissement. Si la reprise européenne redonne quelques signes d’espoir, la lecture transversale des tendances de l’investissement mondial reste décevante :
- Aux États-Unis, où ni les résultats récents ni les indicateurs avancés ne sont à la hauteur des attentes,
- Au Japon, où le regain de 2013 est très largement conditionné par la performance à l’exportation des entreprises, aujourd’hui plus aléatoire,
- Dans le monde émergent, où de nombreux pays d’Asie sont confrontés à des excès de capacités, quand la plupart des autres grandes nations sont rattrapées par leurs défaillances structurelles,
- L’Europe, seule région au monde où les indicateurs avancés sont véritablement encourageants, pourrait-t-elle relever ce défi ? Un tel scénario est bien évidemment illusoire.
L’absence prolongée d’amélioration des perspectives d’investissement constitue la contrainte la plus préoccupante des développements économiques à venir. Nous abordons ce sujet plus en détail dans « Inertie de l’investissement : les enjeux ».