L’inflation arrive en France

A première vue, les nouvelles en provenance des enquêtes INSEE sont bonnes, l’indicateur composite passe de 112 à 113, avec une nouvelle hausse de ses principales composantes. Ces chiffres rassurent quant à la croissance au quatrième trimestre, surtout comparés à l’IFO allemand qui enregistre sa cinquième baisse consécutive. Mais c’est ailleurs que se trouve la principale information de l’enquête du mois de novembre, en l’occurrence du côté des perspectives de prix des entreprises qui s’envolent littéralement, à hauteur de 4 points dans les services mais, surtout, de 20 points dans l’industrie, pour atteindre un solde d’opinions de 45,8 %, un plus haut inédit. Le verdict est sans appel : les entreprises ne peuvent plus faire face à leurs hausses de coûts. De quoi accroitre le risque d’une inflation plus persistante et pousser la BCE à revoir sa copie, peut-être plus rapidement que prévu.

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Le climat des affaires INSEE s’améliore, à petit pas

L’indicateur INSEE de climat des affaires gagne 6 points en mars pour s’établir à 97, dans la foulée d’une franche amélioration des services pour lesquels la possibilité d’une sortie de crise se précise malgré une situation sanitaire toujours critique. Contrairement aux PMI, l’indicateur INSEE fait du sur place dans l’industrie. Traditionnellement moins perméable aux effets de base, l’enquête nationale semble plus proche de la réalité. Un ensemble, au total, un peu meilleur, qu’il faudra grandement améliorer pour défendre les prévisions de croissance 2021.

 

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Des encouragements du côté de l’industrie française

La production industrielle française et sa composante manufacturière progressent toutes deux de 3,3 % en janvier par rapport à décembre. La production manufacturière n’affiche plus qu’un retard de 2,6 % sur ses niveaux de février 2020. C’est un peu mieux, par exemple, qu’en Allemagne, où celui-ci est de 3,8 %. Des nouvelles plutôt rassurantes sur la bonne tenue du secteur secondaire, qui hissent l’acquis de croissance manufacturier du premier trimestre à 2,7 %. La forte contribution de la pharmacie aux données de janvier (le secteur explique la moitié de la hausse de l’ensemble manufacturier) vient nuancer ce constat. Les secteurs clés de l’activité industrielle française de l’aéronautique et de l’automobile sont encore à la traine.

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Déprime dans les services, espoir dans l’industrie, l’économie française piétine

L’indice de climat des affaires de l’INSEE recule d’un point, à 90, sous l’effet d’une baisse de 3 points de l’indicateur des services. Des chiffres qui reflètent toujours une situation sanitaire incertaine et l’impact des restrictions, rien de très nouveau de ce point de vue, donc, à ceci près que la place prépondérante du tertiaire dans l’économie française, plus importante notamment qu’en Allemagne, constitue un frein à la reprise. La situation est différente dans l’industrie, puisque, malgré un niveau toujours inférieur à sa moyenne de long terme, l’indicateur manufacturier poursuit son rattrapage et gagne un point, à un niveau proche de ceux d’avant crise, de 97. Reste que cette amélioration repose pour une bonne part sur des hypothèses très optimistes des industriels sur leur activité et leurs prix futurs. Mieux vaudrait pour cela que leurs commandes s’alignent sur ces attentes. Ce n’est pas encore le cas…

 

 

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Le climat des affaires INSEE sauve la mise mais semble déjà obsolète

Peu de mouvements sur les indicateurs de climat des affaires de janvier, l’indice composite est quasiment stable à 92 points et connait donc son onzième mois sous sa moyenne de long terme. Seule l’industrie enregistre une hausse notable, de quatre points, pour atteindre 98, son plus haut niveau depuis mars. Les services et le commerce n’enregistrent en revanche pas de variations d’ampleur, à 91 et 93 respectivement. Seule note positive de ce rapport, les entrepreneurs sont légèrement plus optimistes quant à l’avenir. Reste que l’incertitude de ce début d’année incite à prendre du recul face à cette amélioration des perspectives.

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Climat des affaires INSEE : rebond partiel et très inégal en décembre

L’indicateur INSEE de climat des affaires pour la France conclut l’année sur une note contrastée. Porté par l’assouplissement des restrictions sanitaires, qui a entrainé un regain d’optimisme sur les perspectives d’activité dans la plupart des secteurs, l’indicateur composite s’établit à 91 après 79. Il s’agit d’un de ses meilleurs niveaux depuis le début de la crise, sans commune mesure avec ceux enregistrés lors de la première vague d’épidémie. Sur ce front, les nouvelles sont donc plutôt bonnes. Reste que l’indicateur est toujours inférieur de 9 points à sa moyenne de long terme, quand, par ailleurs, des secteurs-clés de l’activité et de l’emploi font toujours preuve d’un climat des affaires extrêmement bas malgré le fait que de nombreuses entreprises, dont les portes sont fermées, ne participent pas à ces enquêtes.

 

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Consommation des ménages français, plusieurs niveaux de lecture

Tout d’abord, il y a le chiffre brut, en hausse de 37 % en mai par rapport à avril, un record absolu, mais peu surprenant au vu du déconfinement et bien peu significatif au regard du niveau affiché, inférieur de 8 % à celui de mai 2019. Ensuite, il y a la tendance pour le ou les mois à venir : sur ce plan, les enquêtes INSEE incitent plutôt à un optimisme mesuré. Enfin, il s’agit de replacer ces indicateurs dans la perspective des tendances futures de l’économie française, en particulier des évolutions du marché de l’emploi. Sur ce point, l’incertitude est au zénith. Au total, rarement le diction « une hirondelle ne fait pas le printemps » n’aura été aussi approprié qu’à la situation présente.

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Après les PMI, retour sur terre avec les enquêtes INSEE et IFO

C’est une douche froide après l’enthousiasme suscité hier par la publication des PMI sur les marchés boursiers. Les résultats des enquêtes nationales de l’INSEE en France et de l’IFO en Allemagne ne soufflent pas le même air, en effet. Si ces deux sources confirment l’amélioration incontestable de la situation par rapport à ces derniers mois, les niveaux des indicateurs synthétiques de climat des affaires et, surtout, le détail de ces enquêtes ne renvoient assurément pas le même message. De part et d’autre du Rhin, les perspectives des chefs d’entreprises s’améliorent, c’est indéniable. On aimerait cependant retrouver du côté de leurs commandes des évolutions plus en phase avec ce mouvement. Or, tel n’est guère le cas, comme illustré par le graphique ci-dessous dans l’industrie française dans lequel on peine à trouver une quelconque hausse significative de l’opinion sur les ordres depuis leurs points bas d’avril.

 

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