Morne plaine de la conjoncture chinoise malgré un léger mieux du côté des PMI

Jeux olympiques et Nouvel An chinois faisaient attendre de médiocres PMI ce mois-ci ; ceux-ci sont légèrement meilleurs que prévu par le consensus. Pour autant, la situation évolue peu. Sauf le rebond du sentiment des professionnels de la construction, fruit sans doute des mesures de soutien monétaire, l’amélioration du climat des affaires dans l’industrie et les services est microscopique, à respectivement 50,2 points et 50,5.

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Aux Etats-Unis, les PMI s’améliorent, pas la confiance des consommateurs

Comme en Europe, le regain de la mobilité outre-Atlantique a dopé la confiance des directeurs d’achats. Le PMI composite américain gagne 5 points, à 56, sous l’effet d’un rebond plus net encore des services, à 56,7. L’indicateur manufacturier progresse, lui, de deux points, à 57,5. Aucun de ces indices n’a retrouvé son niveau de décembre dernier. Il s’agit, en somme, pour l’heure, d’une normalisation plus que d’une véritable accélération.

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En Europe, l’activité l’emporte sur les hausses de prix, selon les PMI de février

A l’exception du Japon, où les PMI chutent, les enquêtes de Markit, qui concernent pour l’heure principalement l’Europe, font état d’une forte hausse des climats des affaires. Ils atteignent ainsi des niveaux parmi les plus hauts depuis la reprise de la mi-2021, malgré un contexte de prix toujours tendu. Les résultats de ces enquêtes doivent, comme d’habitude, être relativisés : effets de base ou optimisme post restrictions, elles n’ont pas forcément été d’une grande aide pour prédire l’activité de ces deux dernières années. Toujours est-il qu’en tant que données avancées, les PMI fournissent quelques précieuses indications sur l’état de la conjoncture mondiale. En l’occurrence, bien que le contexte inflationniste européen continue de se détériorer, l’activité semble tenir bon et ne pas en subir, pour l’heure, les conséquences.

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Le pic des tensions en amont de l’industrie est en voie d’être dépassé

Après les PPI américains d’hier, ceux de la Chine ce matin semblent confirmer un début d’un apaisement des tensions inflationnistes en amont du processus productif. Ces résultats corroborent le retournement du taux de croissance annuel des prix des métaux et plus généralement celui de l’ensemble des matières premières. S’il est sans doute encore tôt pour en tirer des conclusions sur les perspectives globales d’inflation, il s’agit d’un signal fort. L’industrie, qui a concentré les effets des pénuries d’approvisionnement et de la flambée des coûts du transport, a été, en effet, le déclencheur du dérapage des prix depuis le début de l’année dernière. Le retournement en cours devrait permettre de réduire sa contribution à l’inflation mondiale et redonner plus de crédibilité au scénario d’un tassement de cette dernière en 2022. Dès lors, le point haut des taux futurs ne devrait plus être très loin malgré l’emballement des perspectives de resserrement monétaire.

 

 

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L’inflation britannique se stabilise, pas de quoi contrarier la BoE   

L’indice des prix à la consommation marque un coup d’arrêt à sa progression, toujours très forte, sur un an. Celle-ci reste, en effet, de 5,4 %, tandis que sa composante sous-jacente augmente seulement d’un dixième de point, à 4,4 %. L’inflation d’un certain nombre de postes comme les services de transport, les loisirs ou l’hôtellerie, ainsi que l’essence, ralentit, en effet. Pas de quoi bouleverser, pour autant, la Banque d’Angleterre, puisque les données de janvier sont conformes à ses prévisions. Qui plus est, les autres mesures de l’inflation se tendent davantage. L’évolution des prix de gros gagne encore 0,3 point, à 7,8 %, celle des prix à la production en gagne 0,5, à 9,9 %. Enfin, et surtout, l’augmentation à venir des prix administrés de l’énergie interdit de penser que l’inflation pourrait se tasser sous peu : une hausse de 20 % de ces mêmes prix en octobre avait fait progresser de 0,6 point le taux d’inflation, or celle d’avril sera de plus de 50 %. Là aussi, donc, la perspective d’une inflation autour de 7 % au printemps n’est pas remise en cause.

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L’inflation américaine dans le décor

Janvier marque une nouvelle accélération du taux d’inflation aux Etats-Unis, à 7,5 % contre 7 % en décembre, tandis que la hausse de l’indice sous-jacent accélère à 6 % contre 5,5 %. L’indice des prix s’est accru de 0,6 % sur le mois, à l’identique du mois précédent. Dans le détail, peu de choses à dire sinon que les dérapages de prix sont généralisés : les prix alimentaires se renchérissement de 0,9 % sur le mois, soit une flambée de 7 % par rapport à janvier 2021. L’énergie augmente à nouveau de 0,9 %, ce qui autorise néanmoins un léger tassement du rythme de hausse annuel, à 27 % après un pic à 33 % en novembre. L’ensemble sous-jacent progresse, quant à lui, de 0,6 %, comme, grosso-modo, au cours des mois précédents, à la différence que toutes les sous-composantes de l’indice participent maintenant à ce résultat, parmi lesquelles le transport, la santé, les loisirs, l’habillement et les biens d’équipement du foyer. Les loyers, de leur côté progressent un peu plus modérément, de 0,3 % sur le mois. Au total, de très mauvais chiffres pour les ménages dont les salaires réels se contractent de 0,5 % et pour la FED qui, manifestement, est rattrapée par les faits. La probabilité d’une remontée des Fed Funds de 50 points de base en mars est indiscutablement de plus en plus forte.

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Aux Etats-Unis, le rapport sur l’emploi qui détonne

Les données de l’ADP auront une nouvelle fois envoyé un signal trompeur ce mois-ci : l’emploi salarié américain n’a pas baissé comme indiqué mercredi mais se serait, au contraire, amélioré beaucoup plus nettement qu’attendu, avec 467 K créations de postes, après 501 K en décembre selon les données révisées, plus de deux fois supérieures aux données initiales. De quoi y perdre son latin. Les révisions des uns et des autres ne facilitent pas la tâche : nettoyage annuels des données d’emplois et de population active et nouvelles estimations des coefficients saisonniers font valser les étiquettes. Si, comme le précise le BLS dans son rapport de ce jour, les révisions s’équilibrent entre les corrections à la baisse des créations mensuelles de mars à juillet 2021 et à la hausse sur le reste de l’année, pas sûr que la perception qu’en auront les marchés et la FED sera aussi équilibrée.

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