Le ZEW allemand ne s’en sort pas si mal pour l’instant…

Comme attendu, les bons chiffres de climat des affaires de février ont fait long feu. L’indicateur ZEW du climat des affaires auprès des analystes financiers est parmi les premiers à être publiés et le résultat est sans appel, avec un repli mensuel de 43 points, sans équivalent depuis le début de cette série en 1992. À y regarder de plus près, cependant, la correction paraît encore en deçà de la réalité économique et financière du moment. Il est probable en effet que les plus bas de cette enquête soient encore à venir : en 2008 et 1993, l’indice des conditions courantes avait terminé sa course à -92 et -95 points, il est aujourd’hui à -43,1 ; l’indice des perspectives était de son côté tombé à-63 points en juillet 2008, un plancher risquant fort d’être enfoncé au vu des conditions présentes. De quoi, sans doute, continuer à peser sur le marché boursier allemand dans un futur proche.

You need to be logged in to view the rest of the content. Veuillez . Not a Member? Nous Rejoindre

Les marchés souverains sous tensions : quésaquo ?

Les inquiétudes sur les perspectives économiques mondiales de l’épidémie de Covid-19 continuent à s’accumuler et à prendre le pas sur les mesures de politiques monétaires et budgétaires annoncées à travers le monde pour faire face à la crise. Plus la correction s’amplifie sur les marchés financiers plus elle devient complexe, avec son lot de surprises et d’incompréhensions. Après le repli des cours de l’or, les tensions apparues sur les marchés des Treasuries américains la semaine dernière et sur ceux des dettes souveraines européennes ce lundi, interrogent. À première vue difficilement réconciliables avec le contexte en présence sur les marchés boursiers, comment interpréter ces distorsions qui affectent, y compris, les pays du noyau dur de la zone euro ?

You need to be logged in to view the rest of the content. Veuillez . Not a Member? Nous Rejoindre

PMI – La paralyse de la Chine a-t-elle profité à l’industrie du reste du monde en février ?

La livraison des enquêtes PMI apporte son lot de surprises, bonnes et mauvaises, depuis le début du week-end et à peu près autant de questions. Après les très mauvais PMI publiés en Chine samedi, les données d’aujourd’hui réconfortent : les nouvelles enquêtes sont généralement meilleures que prévu dans l’industrie du reste du monde et les données préliminaires de février publiées dans un certain nombre de pays ont été révisées à la hausse dans plusieurs cas contrairement à ce que laissait redouter la propagation de l’épidémie depuis leur publication initiale. Qu’en penser ?

You need to be logged in to view the rest of the content. Veuillez . Not a Member? Nous Rejoindre

BMG février 2020 – Ne vois-tu rien venir ?

Notre indicateur d’activité global flanche en territoire négatif en février, à -0,4 points, un plus bas depuis décembre 2018. Si l’effet négatif du coronavirus commence à se faire sentir en Chine, c’est aux Etats-Unis que notre indicateur synthétique de momentum d’activité baisse le plus significativement ce mois-ci avec un retour sur son niveau d’août 2019. Après sa forte baisse en janvier, notre indicateur d’inflation évolue peu, à -0,5 après -0,7.

You need to be logged in to view the rest of the content. Veuillez . Not a Member? Nous Rejoindre

Climats des affaires européens : grand calme avant une vraisemblable tempête

Le coronavirus se propage et, en même temps, les prévisions économiques alarmantes, aussi bien pour le tourisme que pour l’automobile, le luxe ou l’industrie européenne. À ce stade néanmoins, rien de tangible ne ressort des enquêtes auprès des professionnels. En Allemagne comme en France, de légères hausses des indicateurs du climat des affaires sont mêmes enregistrées en février…

You need to be logged in to view the rest of the content. Veuillez . Not a Member? Nous Rejoindre

Covid-19 : un premier dépistage macro

Comme enflés à l’hélium par les liquidités, les marchés boursiers ont jusqu’à présent superbement ignoré le choc du coronavirus. Le cap de l’exubérance de la fin d’année dernière a été d’autant plus facile à garder que nous n’avons, à ce stade, que très peu d’illustrations des effets de cette épidémie. Ce n’est qu’à partir du début du mois de février, en effet, que la paralysie de l’économie chinoise a véritablement gagné du terrain. Il faudra donc attendre encore quelques jours ou semaines pour être en mesure d’évaluer l’impact de cette crise sanitaire d’envergure. Le réveil risque d’être brutal.

À quoi se préparer, quels sont les rouages de transmission de ce choc avant tout chinois sur l’activité internationale, les principales sources d’incertitudes ou d’interrogations liées au conséquences de cette épidémie ? Nous dressons ici un premier dépistage.

You need to be logged in to view the rest of the content. Veuillez . Not a Member? Nous Rejoindre