Spécial – Images de la France en Europe : le déclassement

À la veille d’échéances électorales dont l’issue pourrait bouleverser l’avenir de la France, de l’Europe et, dans l’hypothèse extrême, du monde, la volonté de comprendre les raisons du mal français a rarement été aussi vive.

C’est dans cette optique que nous proposons ce cahier d’images sur l’économie française, sa place dans l’UE et ses multiples maux, illustrations de ce que l’on ne peut pas encore qualifier de déclin absolu mais certainement de déclassement violent.

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L’économie française décolle fin 2016, l’inflation suit !

Les données publiées ce matin par l’INSEE sont de très bonne facture, avec une croissance de 0,4 % du PIB réel, soutenue tout à la fois par un rebond des dépenses des ménages (0,6 % après deux trimestres consécutifs à 0,1 %), de l’investissement des entreprises (1,3 % après deux trimestres de stagnation) et un sursaut de 1,1 % des exportations. La baisse des stocks ayant amputé de 0,2 point ce résultat trimestriel, la croissance ressort à 0,6 % hors stocks, son plus fort niveau depuis le premier trimestre. Lire la suite…

La reprise française, de plus en plus convaincante

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Les données de l’INSEE publiées ce matin offrent leur lot de bonnes nouvelles avec une révision à la hausse du PIB du premier trimestre, ainsi qu’une forte révision des chiffres de consommation de biens du mois de mars. Plus persuasives, toutefois, sont les données détaillées des comptes trimestriels, desquels il ressort notamment :

–     une nette accélération des dépenses de services des ménages,

–     ainsi qu’une vigoureuse remontée des dépenses réelles d’investissement des entreprises.

Un ensemble, au total, beaucoup plus convaincant d’une embellie de la conjoncture hexagonale que jusqu’à présent.

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Changement de décor

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Les signes d’amélioration de l’activité s’accumulent en zone euro et force est de constater que les choses vont vite ! Au stade où nous en sommes les bonnes surprises ne devraient pas nous quitter de sitôt compte-tenu des enchaînements positifs que devrait produire, au moins tout au long du premier semestre, le regain de la demande en cours. Alors que le QE de la BCE n’a pas encore commencé, notre objectif sur l’Euro Stoxx 50, tout juste atteint cette semaine, doit-il être rehaussé et, dans le cas contraire, d’où pourraient venir les freins à l’embellie en cours ?

Quand les Américains privilégient leur santé, la Fed peut-elle vraiment être satisfaite ?

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Au premier trimestre, les Américains ont consacré plus de la moitié de la hausse de leurs dépenses de consommation à leur santé, soit une augmentation de 10 % en rythme annualisé par rapport au trimestre précédent. Sans cette accélération, la consommation réelle des ménages n’aurait pas progressé de 3 % comme publié avant-hier, mais de seulement 1,3 %, quant au produit intérieur brut, il n’aurait pas stagné mais se serait, toutes choses égales par ailleurs, contracté de 1,0 %. 

L’analyse détaillée de ces chiffres, vient sans nul doute tempérer le regain d’optimisme consécutif à l’annonce d’une hausse de 4,6 % des dépenses de services au premier trimestre et à la publication du rapport encourageant sur l’emploi du mois d’avril. La Fed ne devrait pas y être hermétique.

Etats-Unis : vigilance oblige

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Si la tendance à l’optimisme quant à la situation américaine est coutumière, rares sont toutefois les périodes au cours desquelles le sentiment dominant est tellement éloigné de ce que révèlent les chiffres. Ainsi, au contraire des affirmations les plus fréquentes :

  • L’économie américaine ne va pas mieux mais plutôt moins bien qu’il y a quelques mois : la croissance de la production industrielle s’effrite, la productivité évolue dorénavant en territoire négatif et les indicateurs du marché de l’emploi se dégradent à nouveau.
  • Sa capacité à faire face à la remontée des coûts de financement est par ailleurs loin d’être démontrée. Non seulement la consommation ne décolle pas mais le marché de l’immobilier a très mal réagi à la remontée des taux d’intérêt depuis le début de l’été.
  • Alors que la question d’un changement de politique de la Fed est assez légitime après cinq années de politique non-conventionnelle, celui-ci ne trouve pas de justification économique. Le risque que la Fed aille trop vite en besogne est donc bel et bien réel.