Malgré le repli de l’inflation allemande, les tensions sur les prix restent intenses

L’inflation espagnole passe le cap symbolique des 10 % en juin, avec une hausse annuelle des prix à la consommation de 10,2 % selon les données non harmonisées, contre 8,7 % en mai. A contrario, l’Allemagne qui bénéficie des réductions de taxes sur l’énergie et des prix ferroviaires a vu son inflation refluer de 7,9 % en mai à 7,6 % en juin, un repli somme toute limité au regard des mesures adoptées. Les rares bonnes nouvelles sur le front de l’inflation en zone euro viennent donc des enquêtes de la Commission, qui tendent à confirmer le repli timoré des anticipations déjà constatées en mai…

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La récession rôde aux Etats-Unis

Les jours se répètent et se ressemblent du côté des indicateurs conjoncturels. Cette fois-ci, ce sont les climats des affaires des Fed de Richmond et de Dallas ainsi que les indicateurs de confiance des ménages du Conference Board qui virent de bord en juin et s’enfoncent à des niveaux rarement observés en dehors des périodes de récession. La FED d’Atlanta qui avait pu revoir de 0% à 0,25 % son estimation pour la croissance du deuxième trimestre la semaine dernière ne devrait pas tarder à faire marche arrière ; un prélude à ce qui attend vraisemblablement la FED avec des perspectives de plus en plus mauvaises sur le front de l’emploi.

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Les ménages broient du noir, les entreprises devraient suivre sous peu

Les indicateurs de confiance des ménages n’en finissent pas de baisser. En France, celui de l’INSEE perd trois points en juin, à 82, tandis qu’en Allemagne, le GfK recule d’un peu plus d’un point, à -27,4. Dans les deux cas, il s’agit de niveaux inférieurs à ceux constatés durant la première vague de covid, qui avait pourtant paralysé l’économie. Après le Michigan américain, au plus bas depuis sa création, les données européennes s’ajoutent à une longue liste d’indicateurs profondément déprimés qui accréditent de plus en plus le risque d’une contraction de l’activité économique dans les pays industrialisés.

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L’IFO toujours fébrile, les services surnagent mais les perspectives vacillent

Peu de changements sur les indicateurs IFO de climat des affaires en juin par rapport à mai, l’indicateur composite perd 0,7 point, à 92,3, sous l’effet d’une légère dégradation de ses deux composantes, perspectives et conditions courantes. Ces dernières demeurent cependant relativement solides, toujours soutenues par les services qui enregistrent même une amélioration. L’ensemble incite à nuancer l’ampleur de la baisse du PIB au deuxième trimestre. Les résultats publiés ce matin ne modifient cependant pas les perspectives d’un brutal ajustement encore à venir de la conjoncture d’ici la fin de l’année sur fond de choc marqué de pouvoir d’achat, notamment illustré par la chute du climat des affaires dans le commerce de détail.

 

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PMI, le flop. Le Bund à 1,45% !

Nouvelle série de baisse des indicateurs de climat des affaires européens ce matin. Les PMI composites allemand et français effacent le rebond permis ces derniers mois par la normalisation des conditions sanitaires et perdent respectivement plus de deux et trois points, à 51,3 et 52,8, leurs plus bas depuis janvier. L’indice composite préliminaire pour la zone euro perd, de fait, quasiment trois points, à 51,9 au lieu de 54,8 le mois dernier, avec une chute de particulièrement marquée dans les services, retombés à 52,8 contre 56,1. L’indicateur INSEE s’effrite également de deux points, à 104. En cause, les difficultés à digérer les hausses de prix pour les entreprises et les pertes de pouvoir d’achat des ménages qui, in fine, entament les perspectives de demande. La confiance dans le commerce de détail et le tourisme en pâtissent particulièrement. Les marchés souverains, soumis à des craintes montantes de récession, accentuent la correction de ces derniers jours en même temps que se dessine un net repli des anticipations de resserrement monétaire : les taux à 2 ans perdent plus de 15 points de base en Allemagne, à 0,85 %, et le rendement du Bund à 10 ans revient à 1,45 %, quand il était à quasiment 1,90 % il y a une semaine ; les taux italiens reviennent, eux, à 3,50 % !

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Nouvelle alerte sur la conjoncture américaine avec les ventes de détail

Les ventes de détail à prix courants ont baissé de 0,3 % aux Etats-Unis le mois dernier, alors même que les prix à la consommation progressaient de 1 % en mai. Autant dire qu’en termes réels, il s’agit bien d’un recul des achats.  Quant aux ventes d’avril, initialement publiées en hausse de 0,9 %, elles ont été révisées à 0,7 %. Après la chute de 12% des immatriculations automobiles et l’effondrement de la confiance des ménages, à un plus bas niveau depuis 1950, selon l’université du Michigan, ces données, ainsi que l’indice manufacturier de la Fed de New-York , toujours en territoire négatif à -1,2, confirment le diagnostic d’un très net ralentissement conjoncturel, voire d’une récession.

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Les secteurs domestiques continuent de s’enfoncer en Allemagne, selon le ZEW

Les deux principaux indicateurs de l’enquête du ZEW allemand auprès des analystes évoluent peu. Les indices des conditions courantes et des perspectives gagnent respectivement 9 et 6 points, ce qui est peu au regard des variations de ces indices. Toujours très inférieurs à leurs niveaux d’il y a trois mois, les deux indicateurs persistent en territoire franchement négatif, à environ -28, ce qui tend, plutôt, à confirmer le risque imminent de récession.

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Inflation américaine : difficile de faire pire après la BCE , la courbe des taux s’écrase

La pause d’avril n’aura pas duré : le rebond du pétrole, les hausses de prix alimentaires et la poursuite d’effets de second tour sur le sous-jacent portent la hausse mensuelle des prix en à 1 % en mai aux Etats-Unis. Le résultat gomme donc les effets de base baissiers sur le calcul de l’inflation annuelle, qui dépasse le précédent point haut de mars, à 8,6 % contre 8,5 %. Dans le détail, l’augmentation sur 12 mois des prix de l’énergie atteint 34,6 %, son plus fort niveau depuis septembre 2005. L’inflation alimentaire dépasse 10 % pour la première fois depuis plus de quarante ans. Seule l’inflation sous-jacente annuelle ralentit très légèrement, de deux dixièmes, à 6 %, en raison d’effets de base sur les biens, qui baissent de 1,3 points, à 8,5 %. Mais les services, eux, gagnent 0,3 points, à 5,7 %, notamment du fait des loyers en accélération à 5,5 % l’an au lieu de 5,1 % en mars.

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