En novembre, notre baromètre retrouve la zone très légèrement négative, à -0,3, contre -0,1 en octobre, révisé en baisse de 2 dixièmes. La dégradation des indicateurs chinois explique une bonne part de cette baisse, sur fond néanmoins de distorsions importantes entre les différents pays. Toutes les composantes retombent en terrain négatif à l’exception de la consommation qui s’arrête en zone neutre. Loin des plus hauts du premier semestre, le momentum de l’inflation globale passe de 0,7 à 0,3 dans un mouvement général de repli.
Tag Archives: conjoncture mondiale
BMG octobre 2022 – L’activité résiste, l’inflation se tend
En octobre, notre baromètre n’évolue pas, à 0,1 comme en septembre (initialement à 0). Malgré un climat des affaires toujours en berne, les sous-composantes globales d’activité restent ou progressent en territoire positif. La consommation et l’investissement résistent et les exportations frémissent. L’UEM se redresse et le rebond chinois continue d’opérer. Le baromètre américain stationne en zone négative et le britannique s’enfonce à nouveau. Surtout, notre baromètre d’inflation se reprend nettement, à 0,7, un plus haut depuis mai.
Les rendez-vous de la rentrée 2022
Dans un monde en vrac, dans lequel règne une incertitude quasi-absolue, l’analyse de la conjoncture peut paraître bien dérisoire, voire, à certains égards, indécente. C’est pourtant des développements immédiats que dépendront dans une large mesure les tendances de plus long terme : le réveil des Américains sur le climat, la stratégie des États face aux enjeux sociétaux et géopolitiques, celle des banques centrales à l’égard de l’inflation, la survenance au non d’un krach financier et/ou d’une récession plus ou moins profonde… Cette rentrée 2022, même entachée d’un degré d’incertitude sans pareil, de questionnements quasi-existentiels et de risques tous azimuts, tous aussi improbables les uns que les autres, ne sera finalement guère différente des précédentes, avec ses rendez-vous incontournables : croissance, inflation, banques centrales, marchés financiers, élections italiennes, crise énergétique… sur lesquels nous tentons, modestement, de faire le point.
Données du jour : le rebond du PMI chinois n’évacue pas les craintes de récession
Les anticipations de croissance ont de plus en plus de plomb dans l’aile et les données économiques du jour n’ont pas rassuré malgré des nouvelles plutôt réconfortantes en provenance de Chine ce matin. Au Japon, la chute de 7 % de la production industrielle en mai a refroidi tandis que les données de consommation en Europe restent médiocres. Aux Etats-Unis, la consommation de ménages est ressortie en baisse de 0,4 % en mai, les deux mois précédents ayant été revu en nette baisse. Selon la FED d’Atlanta, l’ensemble devrait finalement conduire à une contraction de 1 % du PIB au deuxième trimestre… Après un regain de tensions en début de semaine, les marchés de taux se reprennent : aux Etats-Unis, le rendement des T-Notes retombe à 3 % et celui du Bund de même échéance chute à moins de 1,35 % après avoir dépassé les 1,8 % en milieu de mois. Sur le marché pétrolier, les cours ont du mal à se maintenir au-dessus de 110$ le baril de Brent…
BMG mai 2022 – Lancinante érosion
Notre baromètre macroéconomique global ressort à -0,1 en mai, inchangé par rapport à avril (initialement estimé à -0,2). Les indicateurs les plus avancés, climat des affaires et consommation, perdent encore un peu de terrain, en zone négative. Les autres, investissement et exportations, retrouvent le territoire neutre. Par pays, seul le Royaume-Uni se détache en zone positive, tandis que la Chine et l’UEM restent les moins bien lotis. Notre indicateur global d’inflation stagne à 0,6.
BMG avril 2022 –Notre baromètre en stand-by
Rien de bien palpitant ce mois-ci. Notre baromètre économique global d’avril stagne à -0,1, après une révision de mars initialement publié à -0,3, en zone neutre, bien que sous la ligne de flottaison depuis janvier. L’indice d’investissement remonte en zone neutre et constitue la seule amélioration. La consommation et des exportations reculent respectivement en zone négative et neutre. Notre baromètre d’inflation se replie nettement, de 1,1 à 0,5 avec une relative homogéneité entre les régions.
BMG janvier 2022 – La consommation dévisse
BMG décembre 2021 – Immobilisme de la conjoncture mondiale
Notre baromètre économique global stagne pour le troisième, voire, le quatrième mois consécutif à 0, après révision du chiffre de novembre initialement ressorti à 0,2. Les indicateurs détaillés ne connaissent pas non plus de bouleversement, tous dans la zone neutre. Notre indicateur d’inflation se tasse de nouveau très légèrement, toujours cependant en zone positive, à 0,8 après 0,9, malgré des tendances disparates entre les régions sous revue, zone euro toujours en légère accélération, au contraire des autres.