Preview Inflation Etats-Unis – Inflation totale vs. sous-jacente, l’inversion s’enclenche

L’inflation IPC américaine du mois de novembre sera publiée aujourd’hui. Nous anticipons une baisse mensuelle de 0,1 % de l’inflation totale, ajustée des variations saisonnières (-0,4 % non cvs), consécutive à la chute des prix du pétrole, et une baisse de l’inflation annuelle à 2,1 % après 2,5 % en octobre, à comparer à une prévision du consensus de respectivement 0 % et 2,2 %.

Selon nos estimations, l’inflation sous-jacente devrait, à l’inverse, progresser de 0,2 % (0 % non cvs) ce qui ferait remonter son taux annuel à 2,2 % après sa légère baisse à 2,1 % en octobre.

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L’inflation sous-jacente reflanche à 1 % en zone euro

Les estimations préliminaires de l’inflation en zone euro indiquent une baisse mensuelle de 0,2 % et un ralentissement à 2,0 % en glissement annuel, contre 2,2 % le mois précédent. De même, l’inflation sous-jacente retombe à 1 % en novembre, après une accélération temporaire à 1,1 % en octobre, dans le sillage d’un ralentissement de l’inflation des services, de 1,5 % à 1,3 %.

En France, l’inflation IPC rebaisse de trois dixièmes à 1,9 %, contre 2,2 % en octobre, du fait d’une décélération généralisée.

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BCE preview – plus « dovish » mais sans plus

Depuis la réunion de septembre, les chiffres d’activité en Zone Euro sont ressortis plus faibles qu’attendu tandis que l’inflation sous-jacente ne montre toujours pas de signe d’amélioration. Ceci devrait forcer M. Draghi à adopter un ton plus prudent sans toutefois remettre profondément en cause la stratégie de la BCE. Son président optera sans doute pour repousser à décembre l’annonce d’éventuels ajustements, face à des différences de vues vraisemblablement persistantes au sein du conseil.

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Italie, périlleux bras de fer entre la BCE et les marchés

Un écart d’un point de PIB par rapport aux engagements ; soyons sérieux, rien ne justifie que les annonces du gouvernement italien provoquent un vent de panique sur les marchés et valeurs bancaires. À moins que les marchés ne profitent de cette occasion pour tester la BCE et peut-être, au-delà, l’équilibre des forces au niveau de la Commission européenne en ces temps troublés de veilles d’échéances cruciales concernant la future gouvernance européenne. À ce jeu-là, la partie pourrait se compliquer davantage avant de trouver la voie d’un compromis. Lire la suite…

BCE 2019, l’année des grands changements

La gestion de la politique monétaire de la BCE pourrait connaitre de profondes mutations l’année prochaine. Non seulement Mario Draghi laissera son poste à un nouveau président mais le mandat de nombreux membres du directoire arrivera également à terme. Le rapport de force entre « colombes » et « faucons » pourrait en être bouleversé. Par ailleurs, après quatre ans, la BCE mettra fin à sa politique d’assouplissement quantitatif en décembre. L’attention va donc se porter sur la suite, à savoir la possibilité ou non de voir les taux d’intérêt remonter et la gestion de la stratégie de réinvestissement des actifs de son bilan arrivant à maturité.

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Mario Draghi fait dans la langue de bois

Même si depuis juillet, la liste des risques sur la croissance s’est étoffée (protectionnisme, pays émergents, volatilité des marchés financiers), les chiffres d’activité sont ressortis en dessous des attentes et que les conditions financières se sont tendues, l’impact sur les prévisions macroéconomiques a été minime. La BCE veut continuer de croire que tout va bien et a donc laissé inchangé son calendrier sur la sortie de sa politique quantitative (fin d’année) et sur la gestion de ses taux intérêt (stables jusqu’à l’été 2019) quitte à se retrouver le dos au mur dans quelques mois. Lire la suite…

BCE, les risques basculent à la baisse

En juillet, malgré l’accumulation d’indicateurs avancés en demi-teinte, le discours de la BCE était resté résolument optimiste sur ses perspectives de croissance et d’inflation. Depuis, la détérioration s’est accentuée, pointant vers une révision à la baisse du scénario macroéconomique et légitimant, selon nous, le retour d’un discours plus accommodant.

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