La croissance décolle en Allemagne, l’Euro suit. M. Draghi a bien fait de fixer le cap !

À 0.8 % au troisième trimestre, la croissance du PIB allemand excède largement ce que laissaient envisager les indicateurs mensuels à disposition (0,6 % selon le consensus). La production industrielle a, en effet, progressé moitié moins rapidement au troisième trimestre qu’au deuxième (0,9 % après 1,9 %) tandis que les ventes au détail ont plutôt perdu de leur vigueur par rapport au printemps. Selon le communiqué officiel, c’est du côté extérieur que proviennent les bonnes surprises, l’apport représenté par les exportations ayant sans doute été consolidé par des importations moins dynamiques au cours de la période.

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Le regain de pricing power, un euphorisant pour le moral des entreprises, mais encore ?

À en juger par les derniers éléments d’enquêtes publiés ce matin en France et en Allemagne, le moral des industriels reste au beau fixe en Europe. Peut-on, toutefois, prendre pour argent comptant ces résultats ? Amorcée en début d’hiver, l’embellie du climat des affaires n’a guère produit les effets escomptés sur l’économie réelle jusqu’à présent. Nous avons suspecté des effets-prix derrière ces distorsions. Avec le recul, ceux-ci sont aujourd’hui clairement identifiables à travers une analyse détaillée des perspectives de prix.

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Il ne se passe absolument rien en Allemagne

Les statistiques allemandes suscitent beaucoup de commentaires. Après la brutale chute de 7,4 % des commandes d’hier, le rebond de 2,8 % de la production industrielle annoncé ce matin est encensé. Pour autant, à y regarder de plus près, il ne se passe pas grand-chose sur le front de l’industrie allemande, rien qui ne suggère, à ce stade, une quelconque normalisation de la dynamique industrielle en Allemagne.

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UEM – Des déceptions sans conséquences ; l’euro et les taux ont le vent en poupe !

L’indice IFO du climat des affaires en Allemagne et l’enquête mensuelle de l’INSEE en France ont quelque peu déçu ce mercredi. Le repli des perspectives manufacturières de l’IFO tranche avec l’excellente tenue des PMI de ces derniers mois tandis qu’en France, la forte baisse du climat des affaires dans les services, relatée par l’INSEE (- 4 points), est en parfaite déconnexion avec le rebond de l’indice PMI des mêmes activités de services. Ces déceptions n’ont guère gêné le DAX qui s’est adjugé une progression de plus de 1,8 % dans la journée de mercredi quand, de leur côté, les taux d’intérêt allemands à long terme sont remontés de plus de cinq points de base, franchissant, à plus de 0,46 %, leur plus haut niveau depuis plus d’un an…

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Inflation allemande, c’est pas fini !

L’inflation annuelle allemande a plus que doublé en décembre, passant de 0,8 % le mois passé à 1,7 %, soit son plus haut niveau depuis l’été 2013. Les effets combinés d’une forte hausse des prix de l’énergie, de 2,3 % sur le mois, d’une hausse significative des prix des produits alimentaires, de 0,9 %, et vraisemblablement d’éléments supplémentaires que révéleront les statistiques détaillées dans les jours à venir, expliquent ce résultat.

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La production industrielle décroche en Allemagne

Après de médiocres commandes à l’industrie allemande publiées hier, la production de ce matin est carrément mauvaise. En juillet, l’activité industrielle hors construction s’est repliée de 1,5 % soit encore une baisse de 1,6 % par rapport au mois de juillet 2015, la plus faible performance depuis deux ans.

Production allemande

Le résultat est plus mauvais encore une fois exclu le secteur énergétique, seul à avoir progressé en juillet : hors construction et énergie, la production s’inscrit en baisse de 1,9 %, en effet. Si le rebond du mois de juin permet de relativiser la mauvaise nouvelle de ce matin, le résultat sur deux mois n’en reste pas moins préoccupant, l’économie allemande étant à l’évidence en perte de vitesse, quand le net repli de la production de biens intermédiaires n’augure pas des meilleures tendances pour les mois à venir.

Production allemande secteur

Curiosité déjà observée hier dans les chiffres des commandes, les biens de consommation durables constituent le principal soutien à la croissance. L’automobile est vraisemblablement à l’origine de cette situation, un constat néanmoins insuffisant pour compenser les mauvaises nouvelles en provenance des secteurs-clés de l’industrie allemande que sont également ceux des biens d’investissement et des biens intermédiaires. Les commandes publiées hier donnent un certain nombre d’éléments d’explication à cet essoufflement :

  1. Une détérioration de la demande domestique de plus en plus clairement identifiée depuis le début de l’été.
  2. Une anémie persistante de la demande extra-zone euro dont on ne peut estimer à ce stade quelle est la part de la responsabilité britannique.

Dans l’ensemble, ces données confirment la fragilité de l’économie allemande dans un contexte de stagnation de la demande internationale qui, malgré le soutien représenté par la meilleure tenue de la demande intra-UEM, a du mal à tirer son épingle du jeu en présence.

Commandes allemandes août 16

Warning sur le DAX, l’euro répond

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Le repli de l’indice ZEW du climat de confiance auprès des investisseurs allemands n’est pas de bon augure pour le DAX. En juillet, l’indice synthétique a cassé à la baisse le niveau de 30 points sur lequel il s’était stabilisé depuis le mois d’octobre, ouvrant la voie à un possible nouveau déclin au cours des prochains mois. Si les craintes à l’égard des conséquences du Brexit peuvent expliquer ce décrochage, principalement lié à la baisse de la composante sur les perspectives de cette enquête, l’indice composite risque néanmoins, au vu de son historique, d’avoir plus de difficultés à rebondir à partir de son niveau présent.

dax

L’économie allemande flanche

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Chute du PMI, PIB médiocre, IFO en net repli… Les tendances enregistrées par l’économie allemande sont préoccupantes depuis le début de l’hiver.

Alors que la vigueur de la demande domestique avait pu estomper l’anémie industrielle tout au long de l’année dernière, les dernières statistiques décrivent une situation nettement plus préoccupante pour les mois à venir.