La récession guette définitivement l’Allemagne, gare au réveil du DAX

Après avoir envoyé des signaux franchement négatifs pendant les premiers mois de l’année, le ZEW replonge encore plus fortement en juillet, retrouvant des niveaux jamais vus depuis la crise de 2008-2009. Une très mauvaise nouvelle, notamment, pour les secteurs exportateurs dont les perspectives de reprise imminente semblent enterrées. En l’occurrence, c’est une récession de l’économie allemande que suggère cette enquête à horizon de la fin de l’année. Jusqu’à présent insensible à la dégradation de la conjoncture, l’indice phare de la bourse de Francfort pourrait avoir plus de difficultés à digérer ce nouveau coup dur…

You need to be logged in to view the rest of the content. Veuillez . Not a Member? Nous Rejoindre

ZEW allemand – récession en ligne de mire

Les chiffres de l’enquête ZEW de juin enregistrent une nouvelle et forte détérioration des perspectives, à -21,1 après -2,1, qui fait passer l’indicateur composite dans les négatifs pour la première fois depuis octobre 2014, malgré une stabilisation de l’opinion sur les conditions courantes à bas niveau. Voilà qui est loin de rassurer sur la capacité de l’économie allemande à se ressaisir. À en juger par les très mauvais chiffres des secteurs-clés de l’industrie exportatrice, c’est en l’occurrence un vrai risque de récession qui se profile à l’horizon du second semestre de cette année.

Lire la suite…

Allemagne : Le ZEW sort de la zone de risque en mars

La baisse de l’indicateur ZEW composite amorcée au début de l’année 2018 marque le pas grâce à un net rebond de sa composante perspectives, de -13,4 à -3,6, et malgré un nouveau repli du solde d’opinion sur les conditions courantes. En hausse de 0,8 en février à 3,8 en mars, l’indice sort de sa zone de risque et pourrait préfigurer un environnement plus porteur pour le DAX à brève échéance.

Lire la suite…

PMI et IFO allemands moins mauvais que le ZEW mais toujours médiocres

Les principaux indicateurs du climat des affaires en Allemagne, maintenant publiés, autorisent une analyse plus fine des tendances conjoncturelles outre-Rhin. Premier constat : les indicateurs les plus prisés résistent mieux que ne le suggéraient les informations en provenance du ZEW ces deux derniers mois. Il s’agit d’une nouvelle importante compte-tenu des signaux préoccupants envoyés par ces dernières, quand bien même, le caractère précurseur du ZEW peut prendre un peu plus de temps avant de transparaître dans les autres enquêtes.

Au-delà, les révélations en provenance des PMI et de l’IFO sont globalement médiocres.

Lire la suite…

Désalignement des planètes en Allemagne, c’est grave ?

La détérioration des indicateurs avancés s’est singulièrement accentuée ces derniers mois en Allemagne. D’abord perçu comme un épiphénomène lié aux perturbations climatiques et à l’épidémie de grippe du début d’année, prolongé par la baisse du moral des chefs d’entreprises inquiets des menaces protectionnistes, le ralentissement semble aujourd’hui beaucoup plus sérieux. Quelle lecture faire de la situation présente ? Y a-t-il un risque de cassure et, si oui, qu’elles pourraient en être les raisons et conséquences sur les perspectives économiques et politiques européennes, à l’heure où la capacité d’influence de l’Allemagne semble déjà bien écornée ?

Lire la suite…

Le ZEW allemand définitivement dans des zones à risques pour les perspectives allemandes

L’indicateur ZEW du climat des affaires en Allemagne, selon les analystes financiers, n’a pas trouvé de quoi se stabiliser ce mois-ci, malgré le léger aplanissement des relations commerciales avec les Etats-Unis et les statistiques réconfortantes de commandes et de production récemment publiées. En juillet les deux composantes sur les perspectives et les conditions courantes ont, de nouveau, fortement baissé, faisant refluer l’indice synthétique de plus de huit points, à 23,9, un plus bas depuis juillet 2016.

Lire la suite…

La chute du ZEW s’accentue en Allemagne et renvoie un message préoccupant à l’exportation

L’indice ZEW du climat des affaires selon les analystes financiers s’est de nouveau contracté en avril sous le coup d’une baisse accentuée de sa composante « perspectives », la plus pertinente en matière prédictive des tendances macro-économiques. A -8,2, contre +5,1, le solde d’opinions ressort à un plus bas depuis novembre 2012, niveau critique qui, s’il venait à être enfoncé davantage signerait une rupture.

Lire la suite…