Enigmes de l’industrie allemande

La production industrielle allemande a rebondi 0,7% en février : une surprise assurément bienvenue après les données calamiteuses sur les commandes. L’Allemagne ayant cette particularité d’inclure la construction dans les chiffres de production industrielle, la réalité manufacturière est quelque peu différente, avec une contraction de la production manufacturière de 0,2 % en février. Il n’en reste pas moins que le grand écart entre les données des commandes et celles de la production brouille les pistes. Qu’en penser ?

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Nouvelle claque pour les industriels allemands

L’industrie allemande a décidément du mouron à se faire avec la nouvelle déconvenue enregistrée ce matin : une chute de 4,2 % de ses commandes entre les mois de janvier et février. Malgré les alertes en provenance d’un certain nombre d’enquêtes, les PMI manufacturiers notamment, le chiffre est une douche froide. Après déjà deux trimestres consécutifs de contraction, l’industrie allemande est définitivement face à une sévère récession. Question : jusqu’où les services pourront-ils compenser ce manque à gagner ?

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Consommation France-Allemagne : du mieux, à confirmer

Hors énergie, la consommation des ménages français s’est redressée pour le deuxième mois consécutif en février, à un rythme toutefois, bien modéré. Il faudra davantage pour persuader d’une solide reprise sur ce front. Les retours en provenance d’Allemagne sont plus convaincants, à mettre au regard, toutefois, d’une faiblesse persistante des ventes automobiles.

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L’industrie allemande tire l’ensemble de la zone euro vers le bas

Les enquêtes de la Commission européenne du mois de mars accusent une nouvelle dégradation du climat des affaires dans l’industrie européenne (-1,7 après -0,4), affectant à son tour l’indicateur global. La dégradation persistante des perspectives du secteur automobile allemand explique une bonne part de ces résultats. La stabilisation du climat des affaires dans les services est, par ailleurs, fragile, au même titre que la confiance des ménages.

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IFO, PMI, ZEW, lequel de ces indicateurs dit vrai sur la conjoncture allemande ?

L’enquête IFO du climat des affaires en Allemagne console, après les chiffres désastreux de vendredi dernier en provenance des PMI. Selon l’institut allemand, perspectives et opinion sur la situation présente se seraient améliorées en mars pour la première fois en sept mois. L’indicateur de changement de régime conjoncturel, qui avait flirté avec ses plus bas ces derniers mois, s’est d’ailleurs nettement redressé pour revenir en zone de neutralité. Il n’en reste pas moins que les retours de l’IFO concernant l’industrie manufacturière sont au moins aussi mauvais que ceux du PMI manufacturier…

PMI Flash UEM : espoirs balayés

Les retours désordonnés en provenance de la conjoncture européenne -PMI, production industrielle- des mois de janvier/février pouvaient laisser espérer une stabilisation, voire une amélioration de la situation des économies européennes -notamment française- en ce début d’année 2019 : les PMI préliminaires du mois de mars balayent d’un revers de manche ces espoirs.

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Allemagne : Le ZEW sort de la zone de risque en mars

La baisse de l’indicateur ZEW composite amorcée au début de l’année 2018 marque le pas grâce à un net rebond de sa composante perspectives, de -13,4 à -3,6, et malgré un nouveau repli du solde d’opinion sur les conditions courantes. En hausse de 0,8 en février à 3,8 en mars, l’indice sort de sa zone de risque et pourrait préfigurer un environnement plus porteur pour le DAX à brève échéance.

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Hausse de l’inflation alimentaire et énergétique, un mauvais casting pour les ménages français…

En février, l’indice des prix à la consommation est resté stable sur le mois, après un repli de 0,4 % en janvier. Au cours des douze derniers mois, l’inflation remonte légèrement, de 1,2 % à 1,3 %, alors que l’inflation sous-jacente reste inchangée à 0,7  %. La différence entre les deux mesures s’explique par une accélération des prix de l’énergie et de l’alimentation, de plus de 3 % l’an pour chacun des deux postes. Ces tendances pourraient expliquer la décélération, ou faiblesse persistante, des prix des services…

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