Scénario de taux d’intérêt, taux de change et pétrole (décembre 2016)

-Un scénario fortement révisé à échéance 6-12 mois au risque de devoir revenir en arrière à la fin du premier trimestre

-La FED remonte ses taux directeurs à trois reprises d’ici juin (décembre, mars et juin) puis le rythme ralentit

-La courbe des taux de rendement US s’aplatit à partir du printemps

-Les taux longs européens remontent par étape

– La BCE revient vers des taux de dépôts à zéro

Prévisions financières

TRUMP – l’effet papillon

C’est peu de dire que la réaction initiale des marchés financiers à la victoire de Donald J. Trump interroge. La tentation pourrait être grande de suivre le mouvement et d’accepter l’idée que l’élection du nouveau président des États-Unis a créé plus de peur qu’elle ne fera de mal ; que le pragmatisme prendra forcément le pas sur les provocations et que, in fine, seuls les éléments les plus favorables de son programme – baisse d’impôts et dépenses d’infrastructures – sont à retenir. Il y aurait cependant une certaine indécence à ne pas considérer le risque de complaisance à privilégier telle approche ; à faire fi, non seulement des dérives verbales de ces derniers mois, mais de ce qui figure noir sur blanc sur la plateforme électorale de l’ex-candidat et des risques de dérives que sa seule élection pourrait produire dans la société américaine et au-delà. Rien, sinon, une apparition publique de trois minutes au cours de laquelle l’heureux élu s’est effectivement montré digne de ses nouvelles responsabilités -comment pouvait-il en être autrement ?-, n’autorise une telle posture.

Dow Jones post Trump election

Sauf à être capable de dire avec précision quelle a été, le cas échéant, la part de bluff du candidat durant sa campagne électorale, nous ne savons rien de ce que pourra signifier son élection sur le plan économique, financier ou diplomatique et géopolitique. Dans de telles conditions, l’aléa est sans pareil : Trump coup de bluff ou Trump pur jus, c’est bel et bien à ces deux hypothèses qu’il faut se préparer.

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Scénario de croissance et d’inflation mondiales 2016-2017 (septembre 2016)

Scénario PIB et inflation_sept 16

 

Nos prévisions d’activité sont peu modifiées depuis juin, à l’exception :

-d’une révision à la baisse de la croissance américaine pour cette année

-d’une légère révision à la baisse pour la France et l’Italie en 2016

-d’une révision à la hausse du Japon pour 2017

Nos prévisions d’inflation mondiale sont revues à la baisse pour 2017

La croissance nominale du PIB mondial ne devrait pas excéder 5% en 2017, un record de faiblesse pour la troisième année consécutive

Scénario taux d’intérêt, taux de changes et pétrole 2016-2017 (septembre 2016)

Scénario taux et changes_sept 16

 

 

  • La FED n’a pas le loisir de relever le niveau de ses taux directeurs cette année, la porte pourra éventuellement se rouvrir l’an prochain si l’économie américaine parvient à échapper à une récession et que la politique budgétaire s’assouplit…
  • BoJ et BCE restent sur le qui-vive dans un contexte de bas niveau persistant de l’inflation et de fragilité conjoncturelle
  • Risques politiques et errements des politiques monétaires rendent l’environnement obligataire plus instable mais les taux de rendements peinent à remonter.
  • Les cours du pétrole ont peu de raison de remonter significativement, le risque de nouvelle rechute d’éloigne toutefois.

Scénario mondial 2016-2017 (juin 2016)

Principaux points du scénario 2017 (sans Brexit)

  • Le cycle américain s’essouffle davantage
  • La situation en Chine reste fragile
  • La remontée des cours du pétrole n’est pas durable ; repli vers les 40-35$/b
  • La reprise européenne ne parvient pas à gagner en régime mais ne retombe pas (effet pétrole et soutien électoral)
  • La croissance mondiale stagne sur faible niveau, celle du monde développé rétrécit à 1,1 %, contre 1,5 % cette année

Scénario de croissance mondiale_ Juin 2016

Pauvre Janet !

Décidément pas chanceuse la Présidente de la Fed, en permanence prise à revers. Avec 38 000 créations d’emplois en mai, ce n’est pas seulement la possibilité de relever le niveau de ses taux directeurs en juin qui disparaît mais probablement toute opportunité de hausse des Fed Funds d’ici la fin de l’année. Lire la suite…

La chute du dollar reprend de plus belle : pourquoi, jusqu’où ?

La tendance baissière du cours du dollar s’est accélérée ces derniers jours, poussant en particulier sa parité contre l’euro et le yen vers des niveaux qui n’avaient pas été enregistrés depuis la fin de l’année 2014, à ponctuellement 0,86 euros et moins de 106 yens dans la journée d’hier. Ajoutée au mouvement de dépréciation à l’égard des devises émergentes de ces dernières semaines, c’est un repli de plus de 5 % qu’affiche le taux de change effectif du billet vert au cours des trois derniers mois, soit sa plus forte baisse depuis 2009. Comment comprendre ces tendances et jusqu’où risquent-elles d’aller ? Lire la suite…