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De l’avis de nombreux observateurs, Mario Draghi n’avait pas le choix. Il serait forcé d’annoncer le déploiement de nouveaux moyens pour stimuler la croissance et l’inflation. Tel n’a pas été le cas et la déception est de taille, à la mesure de l’enthousiasme qui avait accompagné la montée des anticipations relatives à un possible assouplissement quantitatif ces dernières semaines.
Il faudra donc attendre les résultats de l’évaluation économique et monétaire de début d’année pour, éventuellement, envisager une nouvelle initiative de la BCE. Cela pourrait se faire dès janvier, à en juger par la détérioration des perspectives économiques et la chute du taux d’inflation encore à venir. Les dissensions au sein du Comité de politique monétaire pourraient, toutefois, requérir plus de temps, et de mauvaises nouvelles, pour faire adhérer les plus rétifs à un passage à l’acte. Un temps durant lequel l’incertitude pourrait une nouvelle fois être à son comble.