BMG Juillet 2017 – L’investissement dope notre indicateur avancé d’activité

Notre indicateur d’activité rebondit en juillet, à 0,5 après 0,1 en juin et 0 en mai. L’amélioration des données américaines et celle, généralisée, des tendances de l’investissement et des exportations, expliquent ce bon résultat malgré des statistiques médiocres du côté de la consommation.

Notre indicateur d’inflation ressort, quant à lui, en territoire légèrement positif après deux mois de retrait, oscillant néanmoins sans réelle tendance ces trois derniers mois.

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L’envolée de l’euro, une menace que la BCE ne peut ignorer.

En conditionnant son action future aux résultats à venir de l’économie américaine et de l’inflation, la FED a propulsé dans la foulée du FOMC des 25 et 26 juillet le cours du dollar vers de nouveaux plus bas depuis plus d’un an et, de facto, le cours de l’euro au-delà de 1,17USD. Signe le plus évident de la défiance croissante à l’égard de l’économie américaine et du regain de confiance dont bénéficie la zone euro depuis le début de l’été, l’appréciation de la monnaie unique à l’égard d’un panier de 38 devises dépasse 6,5 % depuis le premier tour des élections présidentielles françaises et 12,5 % à l’égard du seul dollar américain depuis la fin de l’année dernière. Le mouvement est-il supportable par les économies encore convalescentes de la zone euro ?

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Avec ou sans modification de la politique monétaire de la BCE, l’euro garde le vent en poupe

Contrairement aux anticipations et aux informations distillées dans les minutes de son précédent comité de politique monétaire du mois de juin, la BCE n’a laissé filtrer aucune intention de modifier le cours de sa politique monétaire au terme de son comité du 20 juillet. Malgré la confiance dont a fait preuve Mario Draghi lors de sa conférence de presse sur les perspectives économiques de la zone euro, la faiblesse de l’inflation a emporté l’adhésion pour le maintien du cap de la politique en place.

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L’inflation américaine définitivement absente, la FED ne peut que reculer, la BCE se retrouve en porte-à-faux

À en juger par les données publiées vendredi, Janet Yellen a été bien inspirée de prendre ses distances à l’égard du risque inflationniste et de celui d’une éventuelle surchauffe de l’économie américaine. Non seulement l’inflation a poursuivi son déclin en juin mais les ventes de détail se sont repliées pour le deuxième mois consécutif, n’affichant sur l’ensemble du deuxième trimestre qu’une progression de 0,3 %. De quoi, pour la FED, repenser sa stratégie de relèvement de ses taux directeurs mais aussi potentiellement de réduction de son bilan… Assurément, la tâche de la BCE ne sera pas facilitée par ce revirement imposé à la politique américaine.

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La BCE n’est pas seule à bord, la hausse des taux longs devrait bientôt trouver son terme

C’est maintenant acquis, les propos de M. Draghi lors du symposium de Sintra, étaient bel et bien destinés à contrer le mouvement embarrassant d’aplatissement de la courbe des taux. C’est en effet sur ce sujet que s’ouvrent les minutes du dernier comité de politique monétaire dont on comprend que d’intenses échanges ont porté sur ce que la plupart des membres du comité de politique monétaire considéraient comme une anomalie et surtout comme une contrainte, au moment où la BCE s’apprêtait à modifier l’orientation de sa politique monétaire. Couronnée de succès, la stratégie ressemble à une aubaine pour la BCE. Les choses ne sont pourtant pas si simples…

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Minutes de la FED – Un FOMC pour rien, ou presque

Difficile de tirer une quelconque indication des minutes du FOMC des 13 et 14 juin publiées ce mercredi, dans lesquelles le descriptif de la conjoncture américaine est tellement éloigné du diagnostic qui se dégage des dernières statistiques qu’il paraît déjà largement obsolète. Quel crédit apporter, en effet, au satisfécit qu’expriment les commentaires sur la croissance résolument plus soutenue du deuxième trimestre, sur « la production industrielle en hausse considérable en avril » ou encore sur la robustesse du marché de l’emploi, lorsque les estimations de la FED d’Atlanta sur le PIB de la période sont passées de 4 % à 2,7 % entre le début et la fin du mois de juin, Lire la suite…

BMG juin 2017 – Sale temps pour les indicateurs économiques et les marchés

A 0 contre 0,1 révisé en mai, notre baromètre global d’activité a de nouveau cédé du terrain en juin après un fort repli le mois dernier. La détérioration du momentum américain sur presque tous les fronts explique ce résultat que les évolutions mitigées des autres pays ne compensent pas. Malgré le repli du climat des affaires et du climat à l’exportation, l’investissement résiste partout pour l’instant. Notre indicateur d’inflation bouge peu en juin à 0,1 après -0,1 en mai.

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L’insensibilité des salaires au bas niveau de taux de chômage, une aberration ? Pas vraiment.

Banquiers centraux et économistes semblent désarçonnés par l’absence d’accélération des salaires dans les économies dans lesquelles le bas niveau du taux de chômage suggère une situation de plein emploi traditionnellement propice à une montée des tensions salariales. Face à cette situation, les banques centrales sont sur le qui-vive, redoutant une correction de cette anomalie apparente qui pourrait se concrétiser par un emballement subit des rémunérations. Peut-on vraiment parler d’anomalie ? Telle n’est pas la conclusion de notre analyse qui trouve de nombreuses explications rationnelles à l’inertie en présence des rémunérations et, donc, à celle de l’inflation.

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