La production industrielle française a progressé de 3,8 % en juillet et de 4,5 % pour la seule industrie manufacturière. C’est nettement moins que le mois dernier et, ce sens, une nouvelle mitigée. Pour autant, la France ne s’en tire pas si mal en comparaison de ses partenaires immédiats. Au mois le mois, la progression de l’activité est plus soutenue qu’en Allemagne (2,8 %) et l’allure des deux courbes de production comparées est plutôt à l’avantage de la France depuis deux mois. Ce constat peut, certes, se justifier par un besoin de rattrapage plus important dans l’hexagone qu’outre-Rhin, après une chute plus marquée en avril/mai ; à moins qu’il ne signale le retour à la situation qui prévalait en 2019, à savoir une surperformance inhabituelle mais néanmoins persistante de l’activité française par rapport à l’allemande. Il semble que nous n’en soyons pas loin…
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L’industrie allemande, touchée en mars, coulée en avril
Industrie française, attention surprises !
Avec une progression de 2,1 %, la production industrielle française du mois de mai a encore très agréablement surpris. Ce résultat est avant tout celui d’une très bonne performance inattendue de l’industrie manufacturière, en progression de 1,6 % en mai. Contrairement à l’habitude ce n’est pas de l’automobile que proviennent ces surprises mais de domaines traditionnellement beaucoup moins influents de la vie industrielle française : pharmacie, chimie, autres équipements de transport, qui incitent a priori à minimiser la portée de ces bons chiffres. D’aubaines en aubaines, la situation de l’industrie finit pourtant par prendre une tournure définitivement plus encourageante.
Industrie française : ça va mieux ?
D’après les chiffres de l’INSEE, et dans un climat économique pourtant morose, la production industrielle française augmente de 1.3 % en janvier par rapport à décembre. Pour le troisième mois consécutif, l’industrie française fait mieux que sa voisine allemande, réussissant à préserver un indice de production globalement stable depuis février 2018, au contraire de l’allemand, en fort déclin, tout au moins jusqu’en décembre, dernier chiffre connu. Comment interpréter ces résultats ?