Peu d’éléments palpitants à retirer du premier Beige book de l’année publiée par la FED. La croissance est qualifiée de modeste à modérée dans la plupart des États, à l’exception de la Fed de Dallas rapportant une augmentation robuste de l’activité, à rapprocher du surcroit d’activité suite aux ouragans.
Les retours s’agissant de l’inflation n’évoluent guère. La modération salariale se poursuit malgré des difficultés croissantes à l’embauche de travailleurs qualifiés. Si des hausses de salaires sont notées par quelques districts, la plupart d’entre eux continuent de la qualifier de « modeste ».
Les tensions croissantes sur les prix de l’immobilier sont soulignées, souvent expliquées par une offre insuffisante.
Si ce rapport n’a rien pour contrarier la FED, il ne contient rien, non plus, pour la pousser à aller plus vite en besogne. En d’autres termes, rien qui ne soit susceptible de stopper la tendance à l’aplatissement de la courbe des taux ni la faiblesse du dollar. L’indice Dow Jones, qui a hésité à franchir les 26 000 points hier, peut poursuivre son chemin ; ceci d’autant plus que la plupart des entreprises contactées par la FED de Chicago sur l’impact de la réforme fiscale pensent en tirer profit.