Considérée comme acquise par la grande majorité des économistes depuis le printemps 2012, la reprise immobilière américaine fait faux bond depuis l’été 2013. Alors que la plupart des indicateurs économiques se sont favorablement réorientés ces derniers mois, l’immobilier manque toujours à l’appel. Très instables d’un mois à l’autre, les mises en chantier ne progressent guère, en effet : à moins de 900 000 unités en juin elles affichent un niveau comparable à celui de la fin 2012, toujours très éloigné de leur moyenne de long terme que beaucoup imaginaient pouvoir retrouver dès cette année.
À quel point s’en inquiéter ? Quelles seraient les implications d’une absence de normalisation de l’activité dans ce secteur sur le cycle en cours ? Comment la Fed peut-elle pondérer ces déceptions dans sa prise de décision ?