Conjoncture européenne : pas si mal finalement…

A rebours de données mensuelles et de climats des affaires souvent médiocres du début d’année, les données du jour décrivent :
– Une bonne tenue de la croissance économique au premier trimestre, avec une hausse de 0,2 % du PIB en France et en Allemagne, de 0,7 % en Espagne et de 0,3 % en Italie. La zone euro dans son ensemble a vu son PIB progresser de 0,3 %. Rien de mirobolant, si l’on compare, par exemple, aux Etats-Unis, mais des résultats, clairement, dans la fourchette haute des prévisions.
– Un reflux de l’inflation sous-jacente en avril, légèrement supérieur aux attentes après les chiffres d’hier. L’inflation totale s’est stabilisée, sous l’effet de l’énergie et de l’alimentaire.

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Récession évitée en UEM mais la croissance flanche et l’inflation menace davantage

Le PIB réel allemand au troisième trimestre surprend : attendu stable voire en baisse sur fond d’enquêtes désastreuses, il progresse de 0,3 % après 0,1 % entre avril et juin. Encore un trimestre de gagné pour la première économie de la zone euro qui vraisemblablement a encore tiré les bénéfices de la reprise dans les services, tout au moins en début d’été, quand bien même, cette appréciation méritera confirmation avec les détails du PIB attendus fin novembre. En France où la croissance s’est établie à 0,2 %, ce sont les stocks qui ont fait le travail, avec une consommation des ménages inerte. Quant à l’Espagne, elle enregistre également une croissance de 0,2 %, bien maigre au regard des espoirs suscités par le rebond du tourisme. Son retard par rapport à l’avant crise, reste de 2 %.

Dans ce contexte, la nouvelle et, parfois, forte progression de l’inflation en octobre, est des plus malvenues. Comment s’en sortira la BCE ? La question reste entière après une communication plutôt dovish d’hier.

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La croissance de l’UEM, sauvée au T2, toujours aussi compromise pour la suite

Menacé par la guerre et les pénuries, le PIB de la zone euro a néanmoins profité de la fin de la pandémie pour s’assurer une croissance de 0,7 % au deuxième trimestre, un dixième de mieux qu’au premier, après une forte révision à la hausse de la croissance allemande de début d’année. Derrière ce résultat, néanmoins, des situations disparates. Toujours en retard sur ses niveaux d’avant crise, l’Espagne affiche la meilleure performance, avec une croissance de 1,1 %, suivie de près par l’Italie, 1 %, et la France, où le PIB a progressé plus que prévu, de 0,5 %, tandis que l’Allemagne échappe à une contraction, avec un zéro pointé. L’ensemble constitue, cependant, une bonne nouvelle, avec qui plus est une révision de 0,2% à 0,8 % de la croissance allemande pour le premier trimestre. Reste la fin de l’année, au sujet de laquelle les inquiétudes s’accumulent avec des indicateurs plus tous plus mauvais que les autres, parmi lesquels, une inflation qui ne s’essouffle toujours pas et atteint 8,9 % en juillet après 8,6 % en juin.

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