Premiers signes de baisse sur l’inflation britannique… Les taux allemands chutent !

Au Royaume-Uni, l’inflation a reculé de 0,8 point, à 7,9 %. Sa composante sous-jacente a quant à elle perdu 2 dixièmes, à 6,9 %, une première baisse depuis janvier. De plus, l’indice des prix « cœur » a, également, ralenti d’un mois sur l’autre. La normalisation des prix à la production et le très léger ralentissement des salaires pointent également vers une inflation un peu moins forte dans les mois à venir.

L’action de la BoE semble donc, timidement, porter ses fruits et cela rassure. Insuffisant au regard des objectifs de politique monétaire, ce ralentissement de l’inflation outre-Manche conforte les anticipations des marchés ailleurs : ce matin, sous l’effet des données britanniques et du discours de K.Knot, président de la Banque des Pays-Bas, les taux à deux ans allemands chutent de plus de six points de base à leur plus bas niveau depuis un mois.

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Bonnes surprises conjoncturelles, même au Royaume-Uni

Considéré comme en récession par sa propre banque centrale, le Royaume-Uni était jusqu’à aujourd’hui vu comme l’économie industrialisée la plus en difficulté. Son PIB avait déjà reculé de 0,2 % au troisième trimestre, l’inflation était au plus haut et la politique économique semblait manquer cruellement de coordination et d’anticipation. Or, si tous ces problèmes ne sont pas écartés, les données d’octobre publiées ce matin révèlent néanmoins un tableau nettement moins sombre, avec la possibilité, ténue, d’une croissance positive au dernier trimestre, grâce à un acquis de 0,2 %. Comme pour ses voisins européens, la situation britannique n’est donc, peut-être pas, aussi désespérée qu’envisagé il y a quelques mois ce qui pourrait redonner quelques marges de manœuvre à la Banque d’Angleterre dans son combat contre l’inflation.

Le PIB mensuel a progressé de 0,6 % en octobre, une hausse similaire au recul de septembre qui avait été marqué par une journée de deuil national et une crise politique. Là où de nombreux observateurs voyaient le début d’un inexorable déclin, il s’agissait peut-être d’une exception.

Les trois principaux secteurs (construction, industrie, services), voient leur valeur ajoutée se reprendre ou se maintenir en octobre.

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