Alors que le cycle de hausse des taux directeurs touche son terme, à quoi s’attendre ? Dans un scénario idéal, largement plébiscité par le consensus de marché, les institutions internationales et monétaires, les banques centrales seraient sur le point de réussir leur pari, à savoir : la maîtrise de l’inflation sans casser la croissance. 2024 serait, ainsi, une année d’amélioration graduelle de la conjoncture mondiale, de repli persistant de l’inflation et de détente monétaire, comme rappelé cette semaine par la Commission européenne, et, plus tôt cet été, par le FMI. Pour autant, les chances que les choses se déroulent de la sorte sont, de prime abord, assez faibles. . Il y a une raison principale à cette conclusion : la normalisation des conditions monétaires n’est pas complète. Si l’on est tenté de s’en réjouir, tant les conséquences d’une poursuite du resserrement en cours pourraient être délétères, ce point de départ a de nombreuses implications sur les perspectives, en particulier celle de réduire significativement le potentiel d’expansion à venir. Comment les choses pourraient-elles donc se dérouler ?
Archives par catégories : Prévisions
Les politiques publiques finissent-elles par payer?
Signe de temps troublés, les Etats sont partout et désormais face à face. Forcément, les agences de notation refont parler d’elles. Pourtant, l’investissement commence à en retirer les bénéfices et les marchés semblent séduits…
2021 a été sauvée des eaux par les aides publiques, prioritairement, aux ménages
2022 l’a été par les boucliers énergétiques et les subventions publiques aux entreprises
2023 par le rattrapage post-covid… et, encore, les subventions publiques aux entreprises
Que se passe-t-il en 2024 et après?
Policy-mix délétère: gare au risque de krach obligataire
Présentation du 16/09
Perspectives 2022 Les banques centrales peuvent-elles se réinventer?
2022 devrait encore bénéficier des effets de base du rattrapage et afficher des taux de croissance plutôt élevés. Quant à l’inflation, elle devrait se tasser, ne serait-ce que légèrement…et temporairement. Surtout, l’année prochaine devrait permettre de dessiner les tendances de plus long terme: Quel schéma après la racine carrée de 2020-2021 : accélération, poursuite ou inflexion? Les ingrédients n’étant pas réunis pour une reprise auto-alimentée, cette question devrait notamment trouver sa réponse dans la capacité des gouvernements et, surtout, des banques centrales, à faire face aux défis à venir. Les politiques quantitatives pratiquées depuis 2008 atteignent leurs limites. S’en passer semble, pourtant, illusoire. Les institutions monétaires sauront-elles trouver la parade et s’extirper du guêpier dans lequel elles se trouvent?
Scénario trimestriel – Septembre 2018 – Focus 2019 : l’enjeu européen
Principale conclusion de la mise à jour de notre scénario macroéconomique et financier ce trimestre : dans la balance des risques relatifs à l’évolution des taux d’intérêt américains, les éléments haussiers l’emportent dorénavant clairement. Les raisons de ce changement ; l’économie américaine s’emballe sous le double jeu de l’impulsion donnée par les dépenses publiques et le retour des effets richesse. S’ils venaient à perdurer, ces développements signifieraient un changement de régime conjoncturel allant de pair avec une remontée significative des perspectives de croissance et de taux d’intérêt, en nette rupture avec le contexte de ces dernières années. Si les marchés ont tendance à voire dans ces évolutions les prémices d’un scénario de reflation globale, enfin profitable aux bourses du reste du monde, ces anticipations risquent de se heurter à bien des éléments contrariants, aux premiers rangs desquels la dégradation des perspectives mondiales, l’absence d’inflation et la sensibilité de l’activité et des marchés à l’environnement de taux.
Contenu :
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- Mise à jour des prévisions de taux d’intérêt et de taux de changes
- Recommandations et allocation d’actifs
Scénario trimestriel – Juin 2018 – N’y a-t-il pas de limite à la hausse du prix des actifs ?
Dans un monde, quoi qu’il en soit, de plus en plus global, dans lequel même l’envolée des cours du pétrole ne produit plus d’inflation, et où le pouvoir politique est, en réalité, très muselé, y-a-t-il encore des limites à la hausse des prix des actifs ?
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Scénario trimestriel – Mars 2018 – Le pari perdu de la reflation financière
Sans relais des politiques publiques, dix années de politiques quantitatives des banques centrales ont abouti à une situation où l’inflation des prix d’actifs constitue la principale limite à celle des biens et des salaires.
Pour quelles perspectives ?
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Bienvenu en Annapurna
Abondance de liquidités, volatilité historiquement faible, taux réels négatifs et confirmation d’une reprise de la conjoncture mondiale : difficile d’éviter les bulles…
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