La FED, cela semblait acquis, devrait relever une nouvelle fois ses taux directeurs à 2.50 % au terme de son comité de politique monétaire, mercredi, avant, selon nous, de marquer une pause, au minimum, de plusieurs mois. Mais passera-t-elle vraiment à l’acte cette semaine ? À en juger par l’allure des marchés boursiers américains, la question se pose indiscutablement et, quoiqu’il en soit, la partie sera serrée. Par mesure de prudence, la FED pourrait se donner le temps et repousser sa décision au début d’année sans préjuger de ce qu’elle fera alors (scénario que les récents développements nous incitent à privilégier aujourd’hui). Si, au contraire, elle décide de suivre les anticipations des marchés qui pricent encore à 72 % une remontée de ses taux, il lui faudra assurément accompagner cette décision d’un discours très accommodant quant à l’orientation future de sa politique pour prévenir une chute potentiellement incontrôlable des marchés boursiers (pourquoi prendrait-elle un tel risque ?).
L’accès de cet article est réservé aux abonnés.
Merci de vous identifier si vous êtes abonné-e.