Au premier trimestre, le PIB britannique a progressé de 0,8 % soit beaucoup plus que dans tous les autres grands pays industrialisés occidentaux, Canada excepté. Mais cette hausse est principalement le résultat d’une forte augmentation de la contribution des stocks et des investissements publics, partiellement compensée par un fort recul de celle des exportations nettes. Les autres postes évoluent peu quoi que l’investissement privé et la consommation progressent légèrement. La croissance du premier trimestre, attendue plutôt forte, ressort donc finalement inférieure aux anticipations de marchés (1 %) mais surtout à celles de la BoE (+0,9 %). De fait, le PIB s’est replié de 0,1 % en mars après une stagnation en février. L’acquis de croissance pour le deuxième trimestre est donc d’ores et déjà légèrement négatif. Alors que l’envolée des prix de l’énergie et le tarissement des effets positifs de la fin d’Omicron devraient avoir largement entamé la consommation du trimestre en cours, la probabilité d’un recul du PIB au deuxième trimestre est importante. La BoE qui prévoyait une récession seulement au quatrième trimestre, se trouve de fait dans une situation de plus en plus embarrassante; la livre marque le coup.
La BoE déjà sur le grill après les publications du jour
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