BREXIT – fini de rire !

Le nouveau rejet de l’accord conclu par T. May et la CE par le Parlement britannique n’est guère surprenant, comme nous le suspections hier soir. Au fur et à mesure que la date fatidique se rapproche l’heure devient toutefois plus grave, avec une question lancinante : comment cette épopée peut-elle finir?
Le Parlement devrait se prononcer demain sur sa volonté de poursuivre sur la voie d’une sortie de l’UE sans accord. Le pronostic sur ce front est assez incertain mais on imagine que la probabilité d’un rejet soit raisonnablement forte.
 
Que se passe-t-il alors ? « Risk no deal or no BREXIT » T. May, ce soir avant le vote aux Communes.
 
Un nouveau référendum ou un nouveau vote pour négocier un délai supplémentaire, histoire de préparer ce grand saut dans le vide du Royaume-Uni ?
La deuxième option, reconnaissons-le, a peu de sens. Comme l’a exprimé JC Juncker, à quoi servirait un délai pour un no-deal ? La logique est implacable, quand sur le plan économique, on voit mal en quoi un délai de quelques mois, ou davantage, changerait quoi que ce soit au choc d’une sortie sans accord. T. May ne l’a d’ailleurs pas évoqué lors de l’introduction du vote aux Communes.

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Les leçons d’ouverture économique de Theresa May

Sous une apparence conciliante, la première Ministre britannique a engagé aujourd’hui ce qui s’apparente à un bras de fer avec l’UE en confirmant la ferme volonté du gouvernement de mener à bien le processus de sortie du Royaume-Uni de l’UE, réfutant tout scénario intermédiaire.

Idéalement, le Royaume-Uni retrouvera toute sa souveraineté tout en négociant un nouveau pacte commercial avec ses partenaires et en pratiquant une politique d’ouverture internationale qui devrait aboutir à faire de l’économie britannique une grande nation commerçante mondiale. Lire la suite…