Comme le laissaient prévoir les ventes de détail, la consommation réelle des ménages américains s’est contractée en janvier, de 0,5 %. Il s’agit de la première baisse significative depuis un an et de la plus forte depuis presque trois ans. Certes, les circonstances du début d’année pourraient plaider en faveur d’un impact temporaire des évènements climatiques mais les tendances plus récentes ne permettent pas d’écarter un phénomène plus profond.
Du côté des prix, le rythme de hausse des PCE reste inférieur à celui du CPI. C’est suffisant pour faire baisser l’inflation totale d’un dixième, à 2,5 % et sa composante hors énergie et alimentaire, de trois dixièmes, à 2,6 %. Pour autant, les tendances mensuelles sont moins favorables, avec des hausses de prix totaux comme sous-jacents de 0,3 %, toujours supérieures à ce qu’il faudrait pour renouer avec une inflation sous contrôle, avant même les hausses de tarifs à partir de maintenant.