D. Trump, quoiqu’il en dise, aura du mal à faire mieux que son prédécesseur, dont le mandat a été marqué par une croissance du PIB de 13 % en quatre ans, à un rythme moyen de 3,2 %. Ironie du sort, ce succès lui revient en partie, en tout cas pour la première partie du mandat de son successeur qui ne pouvait que marcher dans les traces du plan de relance qu’il avait lui-même précédemment préparé, mais qui s’en souvient ?
J. Biden, s’il est parvenu a maintenir la croissance à flot depuis deux ans et demi commençait, à l’évidence, à manquer de moyens. L’impulsion donnée à l’investissement en 2022, essentiellement consommée, les bases de la croissance commençaient à s’étioler. Si le repli de l’inflation avait permis de stimuler la consommation des ménages, il ne restait plus grand-chose pour alimenter la machine, comme en témoignent les détails du PIB du dernier trimestre de son mandat, publiés aujourd’hui. La stratégie de D. Trump qui consiste pour beaucoup à démolir ce qui a été achevé ces quatre dernières années parviendra-t-elle à recréer les bases de nouvelles sources de croissance ? L’ambition est de taille.
Croissance américaine, le cadeau empoisonné de J. Biden à D. Trump #biden #trump #pib #usa #conjoncture #macroeconomie #fed #croissance
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