Alors que l’inflation persiste et que la croissance patine, la BCE doit désormais composer avec un environnement de marché particulièrement anxiogène. Relever ses taux directeurs de 50 points de base comme elle l’envisageait il y a peu ou, même, de 25 points de base, serait particulièrement malvenu dans le contexte en présence. Reste à espérer que ce message sera audible au sein du Conseil des Gouverneurs et que la BCE s’abstiendra, non seulement, de relever ses taux mais saura assurer une communication digne de la situation, sans jouer l’équilibriste, afin de permettre à Mme Lagarde de mettre en sourdine, un temps, ses préoccupations sur l’inflation.
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