Un comité de politique monétaire de la BCE peu ordinaire

Mario Draghi, c’est acquis, ne quittera pas son poste dans les conditions souhaitées, en l’occurrence, celles qui lui auraient permis de mettre la politique monétaire européenne sur la voie de la normalisation, après les expériences non-conventionnelles tant décriées qui ont marqué son mandat. À quelques six mois de la date supposée de la  première remontée des taux directeurs à laquelle il avait préparé les esprits depuis l’été dernier, l’hypothèse a bien du plomb dans l’aile, en effet. Ni les prévisions actualisées de croissance et d’inflation qu’il devra présenter cette semaine, ni les conditions internationales d’une FED en mode de statu quo durable, ou celles des marchés de taux ne supportent plus une telle éventualité. Le président de la BCE est-il en mesure de se rendre à cette évidence à quelques mois de son départ ? La réponse est incertaine.

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