Jamais crise économique n’aura donné réactions aussi contrariantes des marchés financiers, sur lesquels de nombreux actifs auront connu leurs plus beaux jours depuis le point bas des bourses mondiales du 23 mars. À partir de cette date, la mise sous cloche par les FED, puis par la plupart des autres banques centrales, des poches de risques financiers ont permis une récupération exceptionnelle des actifs. 53 % à 55 % de hausse ont été enregistrés par le MSCI Brésilien, le Nasdaq, le Kospi, ou le Brent ; peu derrière, le DAX, le MSCI indien, le S&P500 ou du Nikkei ont gagné de 35 % à 45 %. Ne manquaient plus pour compléter ce tableau que les indices chinois. Cela a été fait cette semaine, avec une envolée de 9,5 % du composite de Shanghai suivi, comme il se doit, d’un élan de 3,5 % de l’indice CRB des métaux industriels. Il faut dire que l’enjeu est de taille, illustré par l’indice chinois mieux que tout autre : il s’agit de s’affranchir de la résistance, qui saute même aux yeux du béotien, de janvier 2018, pour ouvrir grande la voie à une remontada. La configuration est à peu près la même sur tous les marchés mais ces résistances sont solides et pourraient se durcir davantage. Alors, passera, passera pas ?