Les indicateurs américains se suivent et se ressemblent depuis le début de l’année. Après une croissance quasiment nulle au premier trimestre, la déprime gagne du terrain : industrie, investissement, consommation, immobilier – y compris après le rebond d’avril -, productivité… L’emploi ne devrait, à l’évidence, pas tarder.
L’espoir que le contrechoc pétrolier prolonge le cycle de quelques trimestres, dorénavant évaporé, le risque de récession refait surface. À en juger par les indicateurs les plus récents, la probabilité d’une telle issue s’accroît, en effet, sensiblement. Lire la suite…