Les PMI du mois de mars représentent incontestablement un bon cru. En France comme en Allemagne, les indices composites ont regagné près de deux points, à respectivement 54 et 52,6 et ont retrouvé leurs plus hauts niveaux depuis mai 2022. Idem aux États-Unis, avec une hausse de plus de 3 points, à 53,3. Le Japon, lui, s’est amélioré en territoire d’expansion, à 51,9. Seul le PMI britannique a reflué d’un point, à partir cependant d’un niveau plus élevé qu’ailleurs en février, et conserve un niveau honorable de 52,2 points.
Voilà pour le satisfécit. Ces données ne nous disent cependant pas grand-chose de plus sur la réalité de la situation économique, du moins quant à trois aspects primordiaux : les difficultés manufacturières européennes, les dynamiques d’inflation et la capacité des services à porter la croissance à moyen/long terme.