Climat : on attend quoi ?

Chaque fois plus alarmants sur l’accélération du réchauffement climatique et ce qu’il signifie de menaces, les rapports du GIEC se succèdent, et on en est tout juste à la pédagogie. Et encore ! Il est des causes bien moins vitales, au sens propre du terme, à en juger par ce qui nous revient de la Conférence en cours de l’ONU sur l’eau, qui ont su mobiliser une énergie bien plus intense en matière d’information, de formation, de communication et de politiques d’accompagnement, lorsque des changements se sont imposés par le passé. Car, la cause est entendue, ou devrait l’être : nous ne répondrons pas aux limites qu’imposent le réchauffement climatique par des politiques de l’offre uniquement, du reste très timorées, sans changements des comportements.

Il s’agit, en priorité, de réduire notre dépendance énergétique, avant d’être en mesure d’assurer, à plus long terme, une production climato-compatible suffisante. Ceci implique une accélération impérative de la transition des procédés de production industriels et agricoles, des modes de transports et, plus généralement, des modes de vie et de consommation. Car c’est, in fine, de l’exigence des consommateurs que viendront les plus puissants leviers du changement et, tant qu’il est peut-être encore temps, notre capacité à transformer une menace quasi existentielle en de potentielles multiples avancées porteuses de résultats. Alors, on attend quoi, le déluge ?

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