Menacé par la guerre et les pénuries, le PIB de la zone euro a néanmoins profité de la fin de la pandémie pour s’assurer une croissance de 0,7 % au deuxième trimestre, un dixième de mieux qu’au premier, après une forte révision à la hausse de la croissance allemande de début d’année. Derrière ce résultat, néanmoins, des situations disparates. Toujours en retard sur ses niveaux d’avant crise, l’Espagne affiche la meilleure performance, avec une croissance de 1,1 %, suivie de près par l’Italie, 1 %, et la France, où le PIB a progressé plus que prévu, de 0,5 %, tandis que l’Allemagne échappe à une contraction, avec un zéro pointé. L’ensemble constitue, cependant, une bonne nouvelle, avec qui plus est une révision de 0,2% à 0,8 % de la croissance allemande pour le premier trimestre. Reste la fin de l’année, au sujet de laquelle les inquiétudes s’accumulent avec des indicateurs plus tous plus mauvais que les autres, parmi lesquels, une inflation qui ne s’essouffle toujours pas et atteint 8,9 % en juillet après 8,6 % en juin.
La croissance de l’UEM, sauvée au T2, toujours aussi compromise pour la suite
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